Zazie dans le métro (film)

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Zazie dans le métro
Description de l'image Kinema-Junpo-1961-January-special-2.jpg.
Données clés
Réalisation Louis Malle
Scénario Louis Malle
Jean-Paul Rappeneau
Acteurs principaux

Catherine Demongeot
Philippe Noiret
Hubert Deschamps

Sociétés de production Consortium Pathé
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie burlesque
Durée 89 min.
Sortie 1960

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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Zazie dans le métro est une comédie burlesque française de Louis Malle tournée et sortie en 1960, d'après le roman de Raymond Queneau paru l'année précédente.

Synopsis

Zazie, une gamine de dix ans aux manières délurées et au langage trivial, arrive de province, impatiente de découvrir le métro parisien. Son oncle Gabriel l'attend à la gare et, à sa grande déception, la jette directement dans un taxi conduit par son ami Charles et la dépose au café Turandot. Là, elle fait la connaissance de Mado P'tits Pieds, une serveuse au grand cœur, de sa tante Albertine, ménagère modèle, et d'autres figures truculentes.

Zazie s'échappe pour enfin se promener en métro, mais quand elle se rend compte qu'il est fermé pour cause de grève, elle se met à pleurer. Chacun va désormais vaquer à ses propres occupations. L'oncle se travestit en danseuse espagnole dans un café-concert, Charles déclare sa flamme à Mado pendant que Zazie découvre le marché aux puces en compagnie de Pédro-Surplus, qui se métamorphosera en agent Trouscaillon, puis en Aroun-Arachide.

Après deux jours de folie parisienne, Zazie emprunte enfin le métro pour se rendre à la gare et repartir. Mais Zazie, endormie dans les bras de sa tante, ne se rend pas compte qu'elle utilise le fameux objet de sa curiosité… Lorsqu'elle est promptement déposée dans le train par sa tante, Zazie se réveille. À sa mère qui lui demande ce qu'elle a fait durant son séjour, la petite fille répond qu'elle a vieilli.

Fiche technique

Distribution

  • Catherine Demongeot : Zazie Lalochère, une gamine impertinente en visite à Paris
  • Vittorio Caprioli : Pedro Surplus/l'agent de police Trouscaillon
  • Philippe Noiret : Gabriel, un danseur travesti de cabaret, l'oncle de Zazie
  • Hubert Deschamps : Turandot, un patron de café et propriétaire de l'appartement de Gabriel
  • Antoine Roblot : Charles, un chauffeur de taxi ami de Gabriel
  • Annie Fratellini : Mado petits pieds, une serveuse de café amoureuse de Charles
  • Carla Marlier : Albertine, la femme de Gabriel et tante de Zazie, une ménagère modèle / Albert
  • Yvonne Clech : la veuve Mouaque
  • Nicolas Bataille : Fédor Balanovitch
  • Odette Piquet : Jeanne Lalochère, la mère de Zazie qui la case chez Gabriel chaque fois qu'elle a un amant
  • Jacques Dufilho : Ferdinand Gridoux
  • Marc Dolnitz : Monsieur Coquetti
  • Louis Lalanne : l'amant de Jeanne Lalochère
  • Alegrina : une permanente
  • Jeanne Allard : une permanente
  • Jacqueline Doyen : une permanente
  • Arlette Balkis : une permanente
  • Little Bara : un permanent
  • Jean-Yves Bouvier : un permanent
  • Irène Chabrier : une permanente
  • Claude Confortès : un permanent
  • De Lannoy : un permanent
  • Jean de Coninck : un permanent
  • Max Desrau : L'homme qui mange
  • Sacha Distel : lui-même, sortant d'une colonne Morris
  • Simone Duhart : une permanente
  • Georges Faye : un permanent
  • Jacques Gheusi : Le gérant
  • Henri Guégan : Un serveur
  • Jean Minisini : Un serveur
  • Pâquerette : La vieille dame attrapée au lancer
  • Jean-Pierre Posier : un permanent
  • Jean Rupert : Un homme dans l'ascenseur et dans le bus
  • Christine Howard
  • Virginie Merlin : une permanente
  • Paul Vally : un permanent
  • Richard Bigotini
  • Évelyne Istria
  • Monique Delannoy
  • Claude Berri

Réception

Sorti le 28 octobre 1960, le film eut peu de succès, auprès du public comme auprès des critiques[réf. nécessaire]. Il attire tout de même 854 495 spectateurs en France[1].

Toutefois, lors de la première du film, quelques artistes comme François Truffaut, Eugène Ionesco ou Charlie Chaplin ont immédiatement exprimé leur enthousiasme, ainsi que Queneau lui-même qui déclarera[2] : « En même temps que je reconnais Zazie dans le métro en tant que livre, je vois dans le film une œuvre originale dont l’auteur se nomme Louis Malle, une œuvre insolite et à la poésie de laquelle je suis moi-même pris ».

Lieux de tournage

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Le passage du Grand-Cerf (2e arrondissement).
Le bus touristique Citroen U55 CH14

Dans le Paris de 1960, Louis Malle nous montre l'église Saint-Vincent-de-Paul, désignée comme la Sainte-Chapelle, la place Franz-Liszt (10e arrondissement), la gare de l'Est, le café Turandot à la rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, sur le perron de la villa des Platanes dans la cour du 60, boulevard de Clichy, la rue Bossuet, le marché aux puces de Saint-Ouen, le pont de Bir-Hakeim, la galerie Vivienne et le passage du Grand-Cerf[3] (2e arrondissement), l'édicule Guimard de la station de métro Bastille (détruit en 1962), les quais de la Seine, un cabaret de Pigalle (tourné en studio) et bien sûr la tour Eiffel.

Différences entre le roman et le film

  • Dans le roman la femme de Gabriel s'appelle Marceline tandis que dans l'adaptation de Louis Malle, on l'appelle Albertine, hommage à Albertine Simonet, l'héroïne de Marcel Proust.
  • Dans le roman Zazie dans le métro, Raymond Queneau joue sur les mots et critique la tradition littéraire, alors que le film est burlesque et parodie la tradition cinématographique.
  • Dans le film, le personnage de Zazie est plus jeune de 4 ans que dans l'œuvre originale. En effet, chez Queneau, la virginité de Zazie suscite l'inquiétude de sa mère. En la rajeunissant de la sorte, Louis Malle tente d'éviter le côté Lolita qui aurait accentué l'aspect pervers (notamment lors de la course poursuite avec Pédro Surplus).
  • Dans le roman, la déclaration d'amour de Meussieu Pétro à Marceline se déroule chez elle et non au cabaret du Mont-de-piété.

Notes et références

  1. JP, « Zazie dans le métro (1960)- JPBox-Office », sur www.jpbox-office.com (consulté le )
  2. Le film de la semaine : « Zazie dans le métro » de Louis Malle, article du 26 novembre 2012 sur universcinebelgique.wordpress.com. Consulté le 30 avril 2013.
  3. Queneau / Malle - Zazie dans le métro (1959/60) - Les lieux, Marie-Françoise Leudet, Lionel Labosse et Agnès Vinas, Les Lettres volées.

Voir aussi

Bibliographie

  • Johanne Bénard, « Un cinéma zazique? », Cinémas, vol. 4, no 3,‎ , p. 135–152 (lire en ligne)

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Allociné
    • American Film Institute
    • BFI National Archive
    • British Film Institute
    • Centre national du cinéma et de l'image animée
    • Ciné-Ressources
    • Cinémathèque québécoise
    • Filmweb.pl
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    • LUMIERE
    • OFDb
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    • The Movie Database
    • Unifrance
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    • Britannica
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    • VIAF
    • BnF (données)
    • IdRef
    • GND
  • Zazie dans le métro, ressources pédagogiques sur le site des Lettres volées
  • Interview de l'assistant-réalisateur Olivier Gérard à propos du film sur le site Histoires de tournages
  • Un reportage radiophonique d'ARTE Radio, avec les témoignages de certains acteurs du film
  • Une étude comparative de différentes adaptations de Zazie dans le métro, dont celle de Louis Malle, réalisée par deux diplômes de l'Université Libre de Bruxelles
  • Jean-Pierre Pagliano, Zazie dans le métro, du roman au film, in: Queneau's Mouvizes, Les Amis de Valentin Brû, no 43-44, (pp. 89-94)
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