Wefaq

Ne doit pas être confondu avec Wifaq.

Cet article est une ébauche concernant Bahreïn.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Wefaq

Histoire
Fondation	7 novembre 2001

Cadre
Type	Parti politique
Siège	Zinj
Pays	Bahreïn

Organisation
Secrétaire général	Ali Salman
Idéologie	Islamisme chiite
Site web	www.alwefaq.net

modifier - modifier le code - modifier Wikidata

Le Wefaq, ou Al Wefaq National Islamic Society (en arabe : جمعية الوفاق الوطني الإسلامية^[1], en anglais : Al Wefaq National Islamic Society, ou Al Wifaq), est un parti chiite de Bahreïn. Il s'agit du plus grand parti d'opposition à la monarchie de Bahreïn qui, elle, est sunnite. Il s'agit du plus grand parti^[2] du royaume, à la fois en termes de membres que de sièges obtenus^[2] lors des différentes élections^[3]. Il réclame également une véritable monarchie constitutionnelle.

Le parti Al Wefaq recueille 64 % des voix lors des élections générales de 2010, mais seulement 18 des 40 parlementaires élus. Ce déséquilibre s'explique par un découpage politique conçu pour réduire le nombre de sièges susceptibles d’être gagnés par l'opposition : ainsi, les circonscriptions à majorité chiite sont dimensionnées pour être jusqu'à six fois plus peuplées que celles considérées comme loyalistes. Le parti est ciblé par la répression lors du soulèvement bahreïnien de 2011^[4].

Le 22 septembre 2016, un tribunal de Bahreïn confirme en appel (la justice avait statué une première fois le 17 juillet) la dissolution de Wefaq. Cette décision est largement critiquée à l'échelle internationale, dont les États-Unis, pourtant alliés au pays^[5].

Notes et références

↑ Transcription : Jam'īyat al-Wifāq al-Watanī al-Islāmīyah
↑ ^{a et b} (en) « US embassy cables: Guide to Bahrain's politics », sur The Guardian, 15 février 2011 (consulté le 9 avril 2017).
↑ Le parti ayant décidé de boycotter les élections de 2014, il n'a plus d'élus
↑ Marc Pellas, « Une monarchie de plomb règne sur Bahreïn », sur Le Monde diplomatique, 1^er novembre 2021 (consulté le 8 janvier 2022)
↑ « Bahreïn : dissolution du principal mouvement chiite », Le Figaro, vendredi 23 septembre 2016, page 8.

Articles connexes

Cheikh Ali Salman

v · m Printemps arabe (2010-2012)
Révolutions et guerres civiles	Tunisie Égypte Libye Syrie Yémen
Mouvements de grande ampleur	Bahreïn Koweït Maroc
Autres contestations	Algérie Arabie saoudite Djibouti Émirats arabes unis Irak Jordanie Liban Mauritanie Oman Palestine Qatar Soudan
Dans d’autres pays	Albanie Chine Iran Mali

v · m

Soulèvement bahreïnien de 2011

Événements

Day of Rage (en)
Bloody Thursday (en)
March of loyalty to martyrs (en)
Saudi Intervention (en)
Grand Prix 2012 (protests (en))
Health worker trials (en)
Siege of Eker (en)
Bahrain Tamarod (en)

Opposition (en)

Islamiste	Wefaq Bahrain Freedom Movement (en) Islamic Action Society (en)
Secular	Haq Movement (en) National Democratic Action Society (en) Nationalist Democratic Rally Society (en) Progressive Democratic Tribune (en)
Jeunesse	February 14 Youth Coalition (en) Shabeeba Society of Bahrain (en)

Acteurs

Casualties (en)	Bahrain Independent Commission of Inquiry (en) (International figures appointed by King) Human Price of Freedom and Justice (en) (Local NGOs)
Opposition	Abdulwahab Hussain (en) Cheikh Ali Salman Hasan Mushaima Munira Fakhro (en) Ibrahim Sharif (en) Saeed al-Shehabi (en) Issa Ahmed Qassim Bahrain Thirteen (en) Lamees Dhaif
Gouvernment	Hamed ben Issa Al Khalifa (Roi) Khalifa ben Salmane Al Khalifa (Premier ministre) Salman ben Hamad Al Khalifa (prince héritier) Abdullatif bin Rashid Al Zayani (ministre des Affaires étrangères)

Impact

International reactions (en) Torture (en) 2011 Bahrain Grand Prix (en)
Casualties (en)	Ali Abdulhadi Mushaima (en) Fadhel Al-Matrook (en) Abdulredha Buhmaid (en) Zakariya Rashid Hassan al-Ashiri (en) Ahmed Jaber al-Qattan (en) Ali Jawad al-Sheikh (en)