Tiécoro Bagayoko

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Bagayoko.

Tiécoro Bagayoko
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
GoundamVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
TaoudeniVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
malienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
Condamné pour
TrahisonVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Tiécoro Bagayoko est un militaire malien, né le à Goundam, région de Tombouctou, et mort en détention en 1983 à Taoudenit.


Biographie

Tiécoro Bagayoko est natif de Goundam (région de Tombouctou) , il est le fils de Moussa Bagayoko et de Mata Sadji Kossa. Il passe son enfance à Goundam, puis à Kayes et suit son père à Bamako dans les années 1950. Il rentre à l’école des enfants de troupe de Kati. En 1958 il participe à la guerre d’Algérie du côté des Français où il est médaillé de la Croix de Sauvetage de l’Armée française. À son retour, il obtient une bourse pour l’école de pilotage en URSS, puis aux États-Unis en 1965.

Le , il prend part très activement au coup d’État qui renverse le Président Modibo Keïta, en compagnie de quatorze autres militaires dont Moussa Traoré. Il est membre du Comité militaire de libération nationale (CMLN) et a le grade de Lieutenant Colonel. Directeur de la sûreté nationale et des services secrets, il met en place une police politique très répressive, notamment vis-à-vis des étudiants et élèves contestataires. Parallèlement à ses activités politico-policières, il s'intéresse au football et est notamment Président du club Djoliba Athletic Club. Son interventionnisme auprès du corps arbitral vaut au Mali d'être exclu des compétitions inter-africaines pendant un an.

Il organise notamment la répression des opposants à la suite des manifestations ayant lieu lors des obsèques de l'ancien président Modibo Keita en 1977. Il est arrêté, en compagnie de Kissima Doukara et Karim Dembélé par Moussa Traoré alors qu’il se trouve dans son bureau pour une réunion le . Il est rétrogradé au rang de soldat de deuxième classe[1]. Déporté à Taoudenit, il y meurt assassiné par un commando envoyé par Moussa Traoré qui était dirigé par l'adjudant Chef Moussa Camara.

Tiécoro Bagayoko avait trois épouses, il a épousé en 1962 Aïssata Kélétigui Doumbia (Assétou Kourouma sur les papiers) avec qui il aura deux enfants : Moussa Tiécoro Bagayoko et Mama Tiécoro Bagayoko. En 1970, Tenimba Diallo avec qui il aura quatre enfants Mata Sadji Bagayoko, Fatouma Bagayoko, Aïssata Bagayoko et Mohamed Bagayoko. En 1976, Néné Bayaba Sy et aura une fille Caty Assetou Bagayoko qui participe à la campagne de l'ancien premier ministre Modibo Sidibé en 2011.

Notes et références

  1. Moussa Konaté, Mali : ils ont assassiné l'espoir : réflexion sur le drame d'un peuple, Paris, L'Harmattan, coll. « Points de vue », , 143 p. (ISBN 978-2-7384-0692-7, lire en ligne), p. 66-67

Lien externe

  • Pascal Baba Couloubaly, « Tiécoro Bagayoko : Un homme peu ordinaire » sur afribone.com,
  • (ru) « Sergey Katrinov. La chasse au Faucon malien », В тени прошлого (consulté le )
  • icône décorative Portail du Mali