SpiralFrog

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article est orphelin. Moins de trois articles lui sont liés ().

Vous pouvez aider en ajoutant des liens vers [[SpiralFrog]] dans les articles relatifs au sujet.

SpiralFrog
logo de SpiralFrog

Création septembre 2007
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés Joe Mohen
Siège social New York
Drapeau des États-Unis États-Unis
Site web spiralfrog.com
modifier - modifier le code - voir Wikidata Consultez la documentation du modèle

SpiralFrog était un magasin de musique en ligne, fondé par Joe Mohen. Il a été lancé le aux États-Unis et au Canada.

Description

Au contraire d'autres services légaux, SpiralFrog permet de télécharger de la musique gratuitement, le service est financé par la publicité et reverse une partie de ses revenus aux maisons de disques[1].

Lors de son lancement le service dispose d'un catalogue de 770 000 titres et 3 500 clips vidéo[2]. Les contenus sont au format Windows Media et protégés par un système de DRM. Ils sont uniquement transférables sur un baladeur numérique supportant cette technologie de gestion numérique des droits, ce qui exclut l'iPod d'Apple et le Zune de Microsoft[3], et ne peuvent être gravés sur disque optique[4]. Une bannière publicitaire s'affiche durant 90 secondes avant que le client puisse commencer son téléchargement. Il doit ensuite se connecter au service une fois par mois pour continuer d'écouter les morceaux[5].

Histoire

En 2006 et 2007, SpiralFrog a signé des accords avec Vivendi Universal[6], EMI Publishing[7], l'organisation de collecte des droits d'auteur BMI[8], ainsi qu'avec The Orchard et l'IODA, qui représentent une partie des labels indépendants[5],[9]. La plate-forme devait être inaugurée avant la fin de l'année. Fin 2006, le CEO Robin Kent est licencié, ce qui entraîne la démission d'autres dirigeants, dont l'ancien président de la RIAA et de l'IFPI, Jay Berman, qui siégeait au conseil d'administration de SpiralFrog. Robin Kent a par la suite rejoint Qtrax, il est remplacé par Mel Schrieberg[10],[11].

Une phase de bêta privée démarre en au Canada et en août aux États-Unis[8],[9], SpiralFrog est finalement ouvert au public en [2],[12]. Le service n'a pas atteint le seuil de rentabilité, les pertes enregistrées par SpiralFrog s'élèvent à 6,7 millions de dollar en 2006, et 4,1 millions pour le premier semestre 2007[9],[13].

Le , le site ferme[14].

Notes et références

  1. (en) « SpiralFrog Reflects Music's Desperation », ABC News,
  2. a et b (fr) « Musique en ligne : ouverture grand public de SpiralFrog », VNUNet,
  3. (en) « Frequently Answered Questions », SpiralFrog
  4. (fr) « Universal et la musique gratuite, une expérience parmi d'autres », LCI,
  5. a et b (en) « Startup Takes On ITunes With Free, Ad-Supported Service », Wired Magazine,
  6. (en) « Universal backs free music offer », BBC,
  7. (en) « EMI publishing in downloads deal », BBC,
  8. a et b (en) « Ad-supported music site SpiralFrog enters beta testing », Associated Press,
  9. a b et c (fr) « Spiralfrog usine au gaz », ZDNet,
  10. (en) « Boardroom walkout at Spiralfrog », The Times,
  11. (fr) « SpiralFrog, mort avant la naissance ? », LCI,
  12. (en) « SpiralFrog finally launches ad-supported music site », CNET,
  13. (fr) « SpiralFrog est un gouffre financier », Ratiatum,
  14. http://techno.branchez-vous.com/actualite/2009/03/spiralfrog_seteint.html Publié le 20 mars 2009.

Articles connexes

  • icône décorative Portail des entreprises
  • icône décorative Portail de la musique