Nicolas Armez

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Nicolas Armez

Nicolas Armez, gravure au physionotrace

Fonctions
Député du Finistère
14 mai - 13 juillet 1815
Président Conseil général des Côtes-d'Armor (d)
1800-1809
Maire de Plourivo
31 janvier - 13 juin 1790
Chanoine Cathédrale Saint-Pierre de Vannes

Biographie
Naissance	16 mars 1754 Paimpol
Décès	27 avril 1825 (à 71 ans) Ancien 11e arrondissement de Paris
Nationalité	française
Activité	Homme politique
Enfant	Charles Louis Marie Armez
Parentèle	Louis Armez (petit-fils en lignée masculine)

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Nicolas Armez ou Nicolas Armez de Pontizac, né à Paimpol en 1754, mort en 1825, est un prêtre et homme politique français, député pendant les Cent-Jours.

Biographie

Nicolas Armez naît le 16 mars 1754 à Paimpol^[1], en Bretagne, dans une famille de régisseurs aisés^[2], qui sont également armateurs, gros propriétaires, négociants et hommes d'affaires^[3].

Il commence par être commerçant, puis entre dans les ordres. Il est ordonné prêtre en 1786, et devient chanoine du chapitre de la cathédrale de Vannes^[2].

Sous la Révolution française, Nicolas Armez adhère dès le début au mouvement révolutionnaire, sans être gêné par son appartenance ecclésiastique. Il est élu maire de Plourivo dans les Côtes-du-Nord, mais ne brigue d'abord pas la députation. Il prête serment à la Constitution civile du clergé^[3]. Il est l'une des trois personnalités chargées en 1790 d'organiser le département des Côtes-du-Nord avec son découpage en cantons et districts^[4]. Il devient procureur-général-syndic des Côtes-du-Nord, de juin 1790 à décembre 1791^[3]. Il accepte en septembre 1793 d'être vicaire épiscopal de l'évêque du Morbihan, mais abdique la prêtrise en janvier 1794^[5].

Devenu en décembre 1795 le commissaire du Directoire exécutif auprès de l'administration centrale du département, il y joue un rôle important jusqu'en août 1796, montrant son attachement aux principes républicains et ses qualités d'administrateur, mais sans enthousiasme. Il lutte cependant contre une administration départementale réactionnaire, et prône une sévère répression de la chouannerie ; il échappe à une tentative d'assassinat. Il est ensuite président du conseil général des Côtes-du-Nord, pendant le Consulat et le début du Premier Empire, jusqu'en 1809^[6]^,^[2].

Pendant les Cent-Jours, il est élu député le 14 mai 1815, par le collège électoral des Côtes-du-Nord, avec 78 voix sur 150 votants. Il siège à la Chambre des représentants jusqu'à la fin de la législature, mais n'intervient pas à la tribune, ne participant que par ses votes^[1]. Il se cache ensuite, pour échapper à la Terreur blanche de 1815^[5].

Il meurt à Paris le 27 avril 1825^[1].

Son fils Charles Louis Armez et son petit-fils Louis Armez seront eux aussi députés^[7].

Notes et références

↑ ^{a b et c} Dictionnaire des parlementaires français, t. 1.
↑ ^{a b et c} 500 bretons à connaître, p. 15.
↑ ^{a b et c} Rebillon 1930, p. 158.
↑ René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, t. 1, Rennes, 1886, p. 274.
↑ ^{a et b} Rebillon 1930, p. 159.
↑ Rebillon 1930, p. 158-159.
↑ C. d'E.-A. (Chaix d'Est-Ange), « Dictionnaire des familles françaises, anciennes ou notables à la fin du XIX^e siècle », Évreux, Herissey, 1903, p. 326.

Voir aussi

Bibliographie

« Armez (Nicolas) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore], t. 1.
« Armez, Nicolas », dans Jean-Loup Avril, 500 bretons à connaître, Saint-Malo, Éditions L'Ancre de marine, 1989 (ISBN 2-905970-17-0), p. 15.
Léon Dubreuil (préf. Jean Lorédan), Nicolas Armez (1754-1825) : un révolutionnaire de Basse-Bretagne, Paris, Rieder, Société de l'histoire de la Révolution française, 1929, 272 p.
A. Rebillon, « [Comptes rendus] Léon Dubreuil : Nicolas Armez (1754-1825) », Annales de Bretagne, vol. 39, n^o 1,‎ 1930, p. 158-159 (lire en ligne, consulté le 15 novembre 2015).