Marcelle Bunlet

Marcelle Bunlet
Biographie
Naissance
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Fontenay-le-ComteVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
13e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Marie Henriette Jeanne Marcelle Bunlet
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Artiste lyriqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
SopranoVoir et modifier les données sur Wikidata

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Marcelle Bunlet est une artiste lyrique (soprano) française née le à Fontenay-le-Comte et morte à Paris le [1].

Biographie

Marcelle Bunlet naît le à Fontenay-le-Comte (Vendée)[2].

Elle fait ses débuts à Paris en 1926 à l'occasion d'un concert dirigé par Walter Straram, avant d'être engagée à l'Opéra de Paris, où, deux ans plus tard, elle chante Brünnhilde dans Le Crépuscule des dieux[2],[3].

Dès lors, sa carrière s'écrit entre le Palais Garnier et la Monnaie de Bruxelles, dans un large répertoire de soprano dramatique[2]. Outre la scène, Marcelle Bunlet se produit également en récitals, à Anvers, Athènes, Rome, Gênes, ainsi qu'en Amérique du Sud, notamment[2].

En 1931, elle est choisie par Toscanini pour chanter le rôle de Kundry (Parsifal) à Bayreuth[2],[4],[3]. Elle y retourne deux ans plus tard. Marcelle Bunlet chante ensuite au théâtre Colón de Buenos Aires, en 1934, et crée la version française d'Arabella à Monte-Carlo en 1935[2]. À l'Opéra, entre 1934 et 1938, elle est Salomé, Brünnhilde, Isolde, Ariane de Dukas, Valentine (dans Les Huguenots) et Margherita de Boito[4]. Elle poursuit sa carrière jusqu'en 1950[2].

Régulièrement engagée à Strasbourg, elle devient professeur au Conservatoire de la ville, où elle enseigne entre 1945 et 1970[2].

Aux côtés de Germaine Lubin, Marcelle Bunlet est considérée comme la plus grande wagnérienne de son temps[2].

Interprète recherchée, avec sa voix « ample, d'une belle couleur et très expressive »[3], elle est la créatrice de plusieurs partitions, d'André Jolivet (Messe pour le jour de la paix, 1942), Olivier Messiaen (Poèmes pour Mi, 1937 ; Chants de terre et de ciel, 1938 ; Harawi, 1946), Darius Milhaud (Agamemnon, 1927) et Albert Roussel (L'Heure du retour, dédicataire, 1935), notamment[2],[3].

Elle meurt le à Paris[2],[4].

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b c d e f g h i j et k Pâris 2015, p. 137.
  3. a b c et d Éditions Larousse, « Marcelle Bunlet », sur www.larousse.fr (consulté le )
  4. a b et c Grove 2001.

Bibliographie

  • (en) Elizabeth Forbes, « Bunlet, Marcelle », dans Grove Music Online, Oxford University Press, Inscription nécessaire.
  • Alain Pâris (dir.), Le Nouveau Dictionnaire des interprètes, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 2004), 1366 p. (ISBN 978-2-221-14576-0, OCLC 908685632).

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMusic
    • Discogs
    • Grove Music Online
    • Muziekweb
  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Archives suisses des arts de la scène
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