Manuel Blancafort

Manuel Blancafort
Biographie
Naissance
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La GarrigaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
BarceloneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
CompositeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Camila Blancafort París (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Helena Calsamiglia (d) (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genres artistiques
Sardane, musique classiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Croix de Saint-Georges ()
Medalla d'Or de l'Ajuntament de Barcelona ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

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Manuel Blancafort de Roselló (La Garriga,  – Barcelone, ) est l'un des compositeurs catalans les plus marquants du XXe siècle. Il laisse une œuvre musicale, tant pour piano ou ensemble de chambre que symphonique, reconnue internationalement.

Biographie

Blancafort fait ses études à Barcelone avec Joan Lamote de Grignon[2]. Sous l'influence de Federico Mompou, lors d'un voyage à Paris, il découvre la musique française et Igor Stravinsky, le groupe des six, l’impressionnisme[3].

Il est révélé au public français par Ricardo Viñes qui donne ses El Parque de las atracciones et en 1935, la SMI programme la Sonata antigua[4].

Œuvre musicale

D'abord baigné de folklore catalan (Sonatina antigua), puis influencé par l'impressionnisme français, il évolue ensuite pour écrire une œuvre symphonique, des concertos pour piano, beaucoup de morceaux pour piano seul et divers quatuors, avec une plus grande profondeur de pensée[4]. Il revient au classicisme avec sa Sinfonia en mi majeur[3],[4]. On compte notamment parmi ses œuvres :

  • Sonatina antigua (1929)
  • Concerto omaggio (1944)
  • Concierto ibérico (1946)
  • Quatuor à cordes (1948)
  • Cuarteto de Pedralbes (1949)
  • 'Sinfonia en mi majeur (1950)
  • Rapsodia catalana pour violoncelle et orchestre (1953)
  • Evocaciones (1969)
  • Cantata a la Virgen María (1965) saluée par le prix de l’Orfeó Català.

Il est également l'auteur de deux sardanes :

  • La Virgen de Palau-solità
  • Sardana sinfónica (1951).

Notes et références

  1. ↑ « https://manuelblancafort.wordpress.com/2014/04/06/in-memoriam-camila-blancafort-paris/ »
  2. ↑ Baker et Slonimsky 1995, p. 440.
  3. ↑ a et b Vignal 1982, p. 164.
  4. ↑ a b et c Honegger 1979, p. 115.

Voir aussi

Bibliographie

  • Marc Honegger, Dictionnaire de la Musique, Paris, Bordas, , XV-1216 p. (ISBN 2-04-010721-5 et 2040107266, OCLC 8206111, BNF 34644728), p. 115.
  • Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky, adaptée et augmentée par Alain Pâris), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 1 : A-G, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4 728 p. (ISBN 2-221-06510-7, OCLC 33447919), p. 440-441.
  • Jean-Jacques Rouveroux, « Blancafort (Manuel) », dans Marc Vignal, Dictionnaire de la musique, Paris, Larousse, , 1803 p. (ISBN 2-03-511303-2, OCLC 9281804), p. 164.

Liens externes

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