Lulu Wang

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Wang (patronyme).

Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne femme de lettres chinoise. Pour la réalisatrice sino-américain, voir Lulu Wang (réalisatrice).

Lulu Wang
Description de l'image Luluwa23.jpg.
Données clés
Naissance (63 ans)
Pékin
Activité principale
écrivain ou écrivaine, journaliste
Distinctions
Gouden Ezelsoor

modifier Consultez la documentation du modèle

Lulu Wang (en chinois : 王 露露; pinyin: Wáng Lùlù), née le à Pékin, est une femme de lettres d'origine chinoise. Elle vit depuis 1986 aux Pays-Bas, où elle a publié plusieurs best-sellers.

Biographie

Lulu Wang est née le à Pékin, en Chine. Sa mère est professeur de littérature. À l'université de Pékin, Lulu Wang étudie notamment la langue et la littérature anglaise[1]. Après ses études, elle enseigne à l'université avant de quitter la Chine pour les Pays-Bas en 1986, à l'âge de 26 ans[2]. Invitée à enseigner la langue chinoise à l'université de Maastricht, elle s'établit définitivement dans ce pays[1].

En 1997, elle publie son premier roman semi-autobiographique, Het Lelietheater (Le Théâtre Lily)[2], qui est parsemé de proverbes et comptines en langue chinoise, traduit en néerlandais[3]. L'ouvrage s'est vendu à plus de 800 000 exemplaires aux Pays-Bas et lui vaut le Gouden Ezelsoor en 1998. L'année suivante, il remporte le Prix international Nonino.

Son roman de 2010, Wilde Rozen, est également un livre basé sur sa vie en Chine. Cette fois, le personnage principal grandit pendant la Révolution culturelle. Wang dit de cet ouvrage qu'il s'agit de son livre le plus personnel[4]. En 2012, elle publie Nederland, wo ai ni, une application contenant des animations, de la musique, et un forum de discussion, également disponible en e-book. Il est publié ensuite dans une version imprimée. Une seconde application est diffusée en 2013, Zomervolliefde, une publication bilingue en langue néerlandaise et chinoise, comprenant notamment des poèmes, des illustrations, une chanson, et un court-métrage.

En plus d'être un auteur de best-sellers[5], Lulu Wang travaille comme chroniqueuse pour Shijie Bolan. Elle reste très attachée à son pays d'origine, la Chine, même si elle en critique certains aspects et elle a écrit une lettre ouverte en 2009 aux médias, lors de la venue du dalaï-lama aux Pays-Bas, affirmant que la question du Tibet était une question intérieure à la Chine et s'insurgeant que certains pays occidentaux reçoivent cette personnalité malgré les demandes contraires de l’État chinois[6].

Elle habite La Haye et a adopté la nationalité néerlandaise. Cet auteur « grand public » appartient à une génération multiculturelle d'auteurs néerlandais, comme Kader Abdolah, Abdelkader Benali, Hafid Bouazza, Khalid Boudou, Said el-Hadji, Mustafa Stitou, ou Yuhong Gong. Ils n'appartiennent pas à la communauté d'origine indonésienne, qui pour des raisons historiques, préexistait au sein des auteurs de langue néerlandaise, avec des écrivains tels que Adriaan van Dis par exemple. Ils ont de similaire de faire le pont entre des cultures différentes, d'être largement diffusés aux Pays-Bas et traduits à l'étranger[7].

Œuvres

  • 1997 : Het lelietheater (Le théâtre des nymphéas).
  • 1998 : Brief aan mijn lezers (L'enfant tendre).
  • 1999 : Het tedere kind.
  • 2001 : Het Witte Feest.
  • 2001 : Seringendroom (Rêve de lilas).
  • 2002 : Het Rode Feest.
  • 2004 : Bedwelmd (Étourdi).
  • 2007 : Heldere Maan (Claire Lune).
  • 2010 : Wilde rozen.
  • 2010 : Lotusvingers.
  • 2012 : Nederland, wo ai ni.
  • 2013 : Zomervolliefde.

Éditions françaises

Notes et références

Notes

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lulu Wang » (voir la liste des auteurs).

Références

Voir aussi

Articles de journaux

  • (en) John B. Schwartz, « Mao's Summer Camp », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  • Natalie Levisalles, « Comme dans un moulin. Portrait d'une société et d'une littérature de plus en plus multiculturelles », Libération,‎ (lire en ligne).
  • (en) Tao Yue, « Fiction is philosophy: interview with Lulu Wang », IIAS Newsletter,‎ (lire en ligne).
  • (nl) HN, « Lulu Wang keert terug naar haar jeugd », Het Nieuwsblad,‎ (lire en ligne).

Bibliographie

  • (en) Robert B. Howell et Jolanda V. Taylor, History in Dutch Studies, University Press of America, , 246 p. (ISBN 978-0-7618-2567-8, lire en ligne).
  • (en) Wilt L. Idema, Chinese Studies in the Netherlands : Past, Present and Future, Brill, , 326 p. (ISBN 978-90-04-26312-3, lire en ligne).
  • (en) Henriette Louwerse, Homeless Entertainment : On Hafid Bouazza's Literary Writing, Oxford/New York, Peter Lang, , 252 p. (ISBN 978-3-03911-333-0, lire en ligne).
  • (en) Yves T'Sjoen, De zwaartekracht overwonnen : dossier over 'allochtone' literatuur, Academia Press, , 90 p. (ISBN 978-90-382-0692-9, lire en ligne).
  • (en) Willem G. Weststeijn, Dutch Contributions 1998, Literature, Rodopi, , 239 p. (ISBN 90-420-0715-X, lire en ligne).

Webographie

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Lulu Wang, sur Wikimedia Commons
  • « Lulu Wang (Chine/Pays-Bas) », sur Le club des rats de biblio-net.
  • (en) « Lulu Wang », sur Digital Library for Dutch Literature.
  • (en) « Open brief Lulu Wang na bezoek Dalai Lama », sur le site geledraak.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Japon
    • CiNii
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Israël
    • NUKAT
    • WorldCat
  • Site officiel
  • icône décorative Portail de la littérature
  • icône décorative Portail de la Chine
  • icône décorative Portail des Pays-Bas