Lucien Jusseaume

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Jusseaume.

Cet article est une ébauche concernant un peintre français et le théâtre.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.

Lucien Jusseaume
Décor de Pelléas et Mélisande, en 1902, par Lucien Jusseaume
Biographie
Naissance

19e arrondissement de Paris
Décès
(à 64 ans)
10e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Louis Hubert Jusseaume
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Louis Hubert dit Lucien Jusseaume (né le à Paris 19e[1] et mort le à Paris 10e[2]) est un peintre de décors français.

Fils de Nicolas-Cyprien Jusseaume (1833), peintre décorateur, et de Marguerite Pagand, il épouse Berthe Lagoutte.

Il est considéré comme l'un des plus grands décorateurs de théâtre, de style réaliste. Selon Jean-Pierre Berthomé[3]: « Lucien Jusseaume est réputé être le premier décorateur de son temps à avoir assuré seul les décors d’une œuvre entière, sans doute pour Fidelio de Beethoven représenté à l’Opéra-Comique en 1898 »[4].

Il peint les décors de la première à la Scala pour Madame Butterfly en . Il travaille pour le Théâtre-Libre mais aussi pour la Comédie-Française avant 1898, puis travaille quasi exclusivement à l'Opéra-Comique pendant un quart de siècle.

Avec le décorateur Eugène Ronsin (1867-1938), son atelier réalise les décors pour la création en 1902 de l'opéra Pelléas et Mélisande[5]. Il s'inspire en voyageant des décors réels, comme pour Carmen, pour Le Juif polonais (en Alsace), pour Mireille (en Provence). Il est notamment rappelé pour le décor de l'acte de « La Forêt » dans Chantecler.

Parmi ses autres œuvres, il faut encore citer Le Roi Lear (mise en scène d'André Antoine, Théâtre Antoine), Jules César (mise en scène d'A. Antoine, Odéon), Ramuntcho (d'après le roman de P. Loti, mise en scène d'A. Antoine, Odéon) L'Honneur japonais (Odéon), Louise, Pénélope, Orphée, Lorenzaccio, L'Enfant roi (Opéra-Comique).

Son atelier (comme les ateliers concurrents de Marcel Jambon ou Alexandre Bailly) réalise également des décors pour les studios de cinéma pendant la période du muet, notamment pour le studio Le Film d'Art[3].

Il se suicide en 1925 à son domicile au 17 rue Vicq-d'Azir à Paris.

Son associé, le peintre et décorateur Eugène Prévost-Messemin reprend la direction de son atelier[6],[7].

Notes et références

  1. Acte de naissance à Paris 19e, n° 396, vue 8/31.
  2. Acte de décès à Paris 10e, n° 3240, vue 15/20.
  3. a et b Jean-Pierre Berthomé, Les décorateurs du cinéma muet en France : 1895, revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma, Association française de recherche sur l’histoire du cinéma (AFRHC), , 90-111 p. (ISSN 0769-0959, lire en ligne).
  4. cf. Adolphe Appia, Œuvres complètes, volume 2, Lausanne, L’Âge d’homme, 1986, p. 363.
  5. François Lesure, Debussy : Iconographie musicale, Paris, Minkoff & Lattès, , p. 85 et suivantes
  6. Christian Chenault, Mémoires de Loire, livret pédagogique : Mémoires vivantes pour mieux vivre avec la Loire, Jargeau, Maison de Loire de Jargeau, , p. 27
  7. Jean-Michel Roudier, Affiche de l'exposition Eugène Messemin : organisée par la conservation départementale des musées de la Nièvre du 14 mars au 15 juin 1997, Cosne-sur-Loire, Musée de la Loire moyenne de Cosne-sur-Loire, , 1 p.

Liens externes

  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de l’opéra
  • icône décorative Portail du théâtre