Louis Icart
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Naissance | Toulouse |
---|---|
Décès | (à 62 ans) Paris |
Sépulture | Itteville |
Nom dans la langue maternelle | Louis Justin Laurent Icart |
Nationalité | française |
Activités | Peintre, graveur, illustrateur |
Représenté par | Artists Rights Society |
Lieux de travail | Paris, New York |
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Louis Justin Laurent Icart, né en 1888 à Toulouse et mort en 1950 à Paris, est un peintre, graveur et illustrateur français.
Biographie
Impressionnée par ses dons de dessinateur, sa tante l'emmène à Paris : elle possède la Maison Valmont, modiste en vue de la Belle Époque. Louis Icart est alors introduit dans les milieux de l'illustration pour la presse de mode. Il dessine pour le périodique La Critique théâtrale et pour les catalogues de maison de haute couture.
Formé à la gravure, il présente ses travaux originaux au Salon des humoristes: ses portraits de femmes, de Parisiennes, commencent à séduire le public; il est comparé à Paul-César Helleu et Manuel Robbe[réf. nécessaire].
Durant la Première Guerre mondiale, il est pilote de chasse[1], part dans plusieurs missions aériennes mais ne cesse pas de dessiner.
En 1920, il expose à la galerie Simonson à Paris, puis, en 1922, à New York, galerie Belmaison, plus d'une trentaine de toiles exprimant un style Art déco. À la suite de cette exposition, ses gravures connaîtront un certain succès en Amérique jusqu'en 1932.
Louis Icart fait partie en 1930 des peintres et sculpteurs de l'Aéroclub de France[2]
Icart crée la société anonyme La Gravure Française en . La société recouvre un atelier d'artistes qu'il a fondé. Les actions de 500 francs portent sa signature autographe en tant qu'administrateur.
Son œuvre comprend plus de cinq cents gravures. Il a également participé à l'illustration d'une trentaine d'ouvrages, dont un bon nombre d'érotiques.
Durant l'Occupation, il compose une série gravée intitulée L'Exode.
Son travail tomba dans l'oubli après guerre, mais suscita de nouveau l'intérêt quand, dans les années 1970, une partie de ses premières peintures fut retrouvée dans le grenier d'une école d'art[réf. nécessaire].
Il meurt en 1950 au no 1 place du Calvaire (18e arrondissement de Paris), où une plaque lui rend hommage.
Œuvre
- Une Jeune femme à la mode, (années 1920, Wellcome Collection).
- Le train des permissionnaires, illustration pour le magazine Fantasio (1917, Bibliothèque nationale de France).
- (Sans titre, n. d., Médiathèque de l'architecture et du patrimoine).
- (Sans titre, n. d., Médiathèque de l'architecture et du patrimoine).
- Action de La Gravure Française S.A.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- (en) William R. Holland, Clifford P. Catania, Nathan D. Isen, Louis Icart, the complete etchings Atglen : Schiffer Publishing, 1998 (ISBN 978-0764303807).
Liens externes
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