Juan Carreño de Miranda

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Juan Carreño de Miranda
Autoportrait, vers 1680.
Naissance

Avilés, Espagne ).
Décès
(à 71 ans)
Madrid, Espagne
Nom de naissance
Juan Carreño de MirandaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Espagnol Drapeau de l'Espagne
Activité
Artiste peintre
Maître
Lieu de travail
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
BaroqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Mécène
Charles II

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Juan Carreño de Miranda (Avilés, - Madrid, ) est un peintre espagnol, de la cour de Philippe IV et surtout de Charles II dont il fut le plus célèbre portraitiste.

Biographie

Né à Avilés dans les Asturies, il est le fils d'un peintre du même nom, Juan Carreño de Miranda. Sa famille s'installe à Madrid en 1623, où il se forme à la fin des années 1620 comme apprenti de Pedro de Las Cuevas et Bartolomé Román. Il se fait connaitre de Velázquez pour son travail dans le cloître de Doña María de Aragón et dans l'église d'El Rosario. En 1658, Carreño est embauché comme adjoint d'une commission royale pour peindre des fresques dans l'Alcázar royal de Madrid, qui sera détruit dans un incendie en 1734.

En 1671, après la mort de Sébastien de Herrera, il est nommé peintre de la cour attitré à la reine (pintor de Cámara) et commence à peindre surtout des portraits. Il refuse d'être fait chevalier de l'ordre de Santiago, en disant que sa peinture n'a pas besoin d'honneurs, il peut les donner à tout le monde. Il est principalement resté célèbre comme portraitiste. Ses élèves ont été Mateo Cerezo principale, Cabezalero, Donoso, et Sotomayor Ledesma.

Il meurt à Madrid.

Œuvres

Noble par filiation, il avait une compréhension du fonctionnement et de la psychologie de la cour royale qu'aucun peintre avant lui n'eut, réalisant des portraits de la famille royale espagnole comme un témoignage sans précédent de son temps. La plupart de ses travaux sont des portraits de la famille royale et la cour, mais il laissa des retables, et des premières œuvres commandées principalement par l'Église.

  • Portrait de Femme (Miranda ?) (1650–1670), huile sur toile, 58 × 47 cm, Musée des beaux-arts de Boston[1]
  • La Madeleine pénitente (1654), huile sur toile, 220 × 180 cm, Académie royale des beaux-arts de San Fernando, Madrid[2]
  • L'Assomption de la Vierge (vers 1657), huile sur toile, 167 × 125 cm, Musée des beaux-arts de Bilbao[3]
  • Portrait de Doña Inés de Zúñiga, comtesse de Monterrey (1660-1670), huile sur toile, 199 × 155 cm, Musée Lázaro Galdiano, Madrid[4]
  • Fondation de l'Ordre des Trinitaires (1666), huile sur toile, 315 × 220 cm, Musée du Louvre, Paris[5]. Exécutée pour les moines trinitaires de Pampelune[6].
  • La Reine Marie-Anne d'Autriche (vers 1670), huile sur toile, 211 × 125 cm[7]
  • Charles II, roi d'Espagne (vers 1677), huile sur toile, 217 × 141 cm, Collection Harrach, Château de Rohrau
  • Charles II d'Espagne (vers 1675), huile sur toile, 201 × 141 cm, Musée du Prado, Madrid[8]
  • Portrait du duc de Pastrana (vers 1679), 217 × 155 cm, Musée du Prado, Madrid[9]
  • Piotr Ivanovich Potemkine, ambassadeur de Russie (vers 1681), huile sur toile, 207 × 123 cm, Musée du Prado[10]

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Juan Carreño de Miranda » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Portrait de Femme », sur Musée de Boston
  2. (es) « Madeleine pénitente », sur Base ceres
  3. (es) « Assomption de la Vierge », sur Musée de Bilbao
  4. (es) « Ines de Zuniga », sur Musée Lázaro Galdiano
  5. Messe de fondation, Louvre
  6. Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Paris/Milan, Musée du Louvre Editions, , 384 p. (ISBN 2-35031-032-9), p. 468
  7. (es) « Marie-Anne d'Autriche », sur Musée du Prado
  8. (es) « Charles II », sur Musée du Prado
  9. « Duc de Pastrana », sur Musée du Prado
  10. (es) « Ambassadeur de Russie », sur Musée du Prado

Liens externes

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  • Juan Carreño de Miranda, sur Wikimedia Commons

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  • (en) Juan Carreño de Miranda, sur la Catholic Encyclopedia.
  • (es) Juan Carreño de Miranda, sur artehistoria.com.
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