Jean-Jacques Bizot

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Bizot.

Jean-Jacques Bizot
Fonctions
Sous-gouverneur de la Banque de France
-
Jacques Rueff
Directeur de la Comptabilité publique
-
Jacques Brunet
Conseiller d'État
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 40 ans)
16e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Jacques Marie Eugène BizotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Haut fonctionnaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille BizotVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Henry BizotVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Inspection générale des financesVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions
Officier de la Légion d'honneur‎
Croix de guerre 1914-1918Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean-Jacques Bizot (, Lyon - , Paris) est un haut fonctionnaire français, sous-gouverneur de la Banque de France.

Biographie

Article connexe : Famille Bizot.

Issu de la famille Bizot, il est le fils de Jacques Bizot (1867-), inspecteur général des finances et membre du conseil d'escompte de la Banque de France, et de Jeanne Morel-Journel. Frère d'Ennemond Bizot et de Henry Bizot, il suit la trajectoire de leur père et devient inspecteur des Finances et conseiller d'État.

Il est le représentant du ministre français des finances lors de la Conférence franco-soviétique de 1927[1]. Il se révèle un spécialiste du veto contre les rapports économiques avec l'URSS[2].

Il est directeur-adjoint de la directeur du mouvement général des fonds, puis directeur général de la comptabilité publique de 1934 à 1935, et enfin directeur général des contributions directes de 1935 à 1937[3].

Il négocie la dette de guerre allemande pour le compte du gouvernement. Il est partisan d’une dette qui épargne les allemands. Il a vécu la première guerre mondiale dans les tranchées et il est convaincu qu’une dette trop importante conduirait à la seconde guerre mondiale. À l’annonce de celle-ci, il meurt d’une leucémie foudroyante.

Il est sous-gouverneur de la Banque de France de 1937 à sa mort[4].

Notes et références

  1. Joel Blatt, The French Defeat Of 1940: Reassessments, 1997
  2. Anne Lacroix-Riz, Le choix de la défaite: Les élites françaises dans les années 1930,
  3. Frédéric Tristram, Une fiscalité pour la croissance: La direction générale des Impôts et la politique fiscale en France de 1948 à la fin des années 1960, 2005
  4. « Généalogie des Bizot », Section généalogique de l'Association Artistique de la Banque de France.

Sources

  • Jacques Georges-Picot, Souvenirs d'une longue carrière: de la rue de Rivoli à la Compagnie de Suez, 1920-1971, 1993
  • Olivier Feiertag, Wilfrid Baumgartner: un grand commis des finances à la croisée des pouvoirs, 1902-1978, 2006
  • Kenneth Mourey, Managing the Franc Poincaré: Economic Understanding and Political Constraint in French Monetary Policy, 1928-1936, 2002
  • Michel Margairaz, Dictionnaire historique des inspecteurs des Finances 1801-2009, 2014
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • GND
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • icône décorative Portail de la France
  • icône décorative Portail de l’économie