Jacques Mellick

Jacques Mellick
Illustration.
Fonctions
Maire de Béthune

(5 ans et 6 mois)
Prédécesseur Bernard Seux
Successeur Stéphane Saint-André

(2 ans et 3 mois)
Prédécesseur Bernard Seux
Successeur Claude Lagache

(16 ans et 1 mois)
Élection 20 mars 1977
Réélection 13 mars 1983
19 mars 1989
Prédécesseur Paul Breynaert
Successeur Bernard Seux
Secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense

(11 mois et 27 jours)
Premier ministre Pierre Bérégovoy
Gouvernement Bérégovoy
Prédécesseur Lui-même
Successeur François Léotard (ministre)
Secrétaire d'État chargé de la Défense

(10 mois et 18 jours)
Premier ministre Édith Cresson
Gouvernement Cresson
Prédécesseur Gérard Renon
Successeur Lui-même
Ministre délégué chargé de la Mer
auprès du ministre des Transports et de la Mer

(2 ans, 10 mois et 22 jours)
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard II
Prédécesseur Louis Le Pensec (ministre)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants

(1 mois et 13 jours)
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard I
Prédécesseur Georges Fontès
Successeur André Méric
Député français

(2 ans, 10 mois et 27 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 9e du Pas-de-Calais
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Claude Galametz
Successeur Bernard Seux

(1 mois et 5 jours)
Élection 5 juin 1988
Circonscription 9e du Pas-de-Calais
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Successeur Claude Galametz

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Pas-de-Calais
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(7 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 9e du Pas-de-Calais
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Édouard Carlier
Successeur Proportionnelle par département
Biographie
Date de naissance (82 ans)
Lieu de naissance Fresnicourt-le-Dolmen (France)
Nationalité Française
Parti politique SFIO (1959-1969)
PS (1969-2012)
DVG (2012-2015)
MRC (depuis 2015)
Profession Cadre de société

Jacques Mellick
Maires de Béthune
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Jacques Mellick, né le à Fresnicourt-le-Dolmen (Pas-de-Calais), est un homme politique français.

Biographie

Le père de Jacques Mellick, de famille originaire de Biélorussie, était fonctionnaire et sa mère était la fille d'un député socialiste. Très tôt engagé en politique, Jacques Mellick adhère à la SFIO en 1959 et devient secrétaire national des jeunesses socialistes SFIO de 1964 à 1967[1].

Il est responsable de la Fédération Léo-Lagrange puis en 1967 directeur adjoint d'une société coopérative HLM dans le Pas-de-Calais et directeur de sociétés.

Il devient conseiller régional en 1974, maire de Béthune en 1977, et député en 1978.

Il est ensuite élu conseiller général du canton de Béthune-Sud de 1979 à 1985, puis de Béthune-Nord de 1985 à 1994 et sera vice-président du Conseil général du Pas-de-Calais.

Tout au long des années 1980, Béthune se modernise et devient la ville précurseur en matière d'habitat et de développement social des quartiers[réf. souhaitée]. Son bilan à la tête de la commune est néanmoins critiqué en par la Chambre régionale des comptes du Nord-Pas-de-Calais sur une période s'étendant entre 1986 et 1996[2].

De 1988 à 1993, sous la présidence de François Mitterrand, Jacques Mellick devient successivement secrétaire d'État aux Anciens combattants, ministre de la Mer puis secrétaire d'État à la Défense.

En 1996, il est contraint par la justice à abandonner tous ses mandats à la suite de sa condamnation pour faux témoignage dans l'affaire VA-OM[3]. Il est condamné à un an de prison avec sursis, deux ans d'inéligibilité pour subornation de témoins[4] et à cinq ans de privation de droits civiques pour faux témoignages. Il publie quelques années plus tard Excès de vitesse, où il revient sans détours sur son parcours politique.

En 2002, à la suite de l'invalidation de l'élection de Bernard Seux, maire sortant, il redevient maire de Béthune dès le premier tour[5].

Lors des législatives de 2007, il est investi par le PS dans la 9e circonscription du Pas-de-Calais ; bien que la circonscription soit réservée à une femme, il réussit à imposer sa candidature à la veille du Conseil national. Cependant, il ne réussit pas à battre le député UMP sortant, André Flajolet, au second tour[6].

Il est battu lors du deuxième tour des municipales de 2008 à Béthune par la liste menée par Stéphane Saint-André[7].

À partir de 2012, Mellick n'est plus adhérent du parti socialiste[2]. Le , il se déclare candidat à la mairie de Béthune, avec la liste "Béthune Forte et Unie", en vue des élections municipales de 2014[8]. Il se présente sans l'investiture socialiste, confiée au maire sortant Stéphane Saint-André. En tête à l'issue du premier tour, Jacques Mellick est battu au second tour : il obtient 28,08 % des voix, arrivant en troisième position derrière Stéphane Saint-André (28,41 %) et le nouveau maire issu de l'UDI Olivier Gacquerre (33,6 %)[9].

En , il rejoint le Mouvement républicain et citoyen fondé par Jean-Pierre Chevènement pour exprimer son désaccord avec la politique nationale du PS[10].

En mars 2020, il renonce à se présenter en tête de liste pour les élections municipales de 2020 de Béthune et rejoint Nathalie Delbart dans sa liste divers-gauche « Les Béthunois avant tout »[11]. La liste essuie un revers face au maire sortant Olivier Gacquerre et arrive en troisième position avec 9,65% des voix[12] et un seul élu.

Affaire judiciaire

Jacques Mellick a été condamné en 1997 à un an de prison avec sursis, 30 000 francs d'amende et 5 ans d'inéligibilité pour son faux témoignage dans l'affaire VA-OM[13].

Il a également été condamné pour subornation de témoin[14].

Il avait reconnu avoir menti en soutenant devant le juge qu'il se trouvait dans le bureau de Bernard Tapie à Paris, le , à une heure où Boro Primorac, entraîneur de Valenciennes affirmait avoir rencontré le président de l'Olympique de Marseille à la demande de ce dernier. Bernard Tapie niait que cette entrevue ait eu lieu. Le retour sur ses déclarations de son assistante parlementaire, la présence avérée de Jacques Mellick une heure avant à Béthune lors d'une réunion (d'où son surnom de l'époque de « maire le plus rapide de France ») l'avait obligé à revenir sur ses premières déclarations. Jacques Mellick avait alors soutenu avoir menti « pour sauver Béthune » où était installée l'entreprise Testut, appartenant alors au groupe de Bernard Tapie.

Plan Mellick

Alors qu'il était ministre délégué auprès du ministre des Transports et de la Mer, chargé de la Mer, dans le Gouvernement Michel Rocard, Jacques Mellick a élaboré un plan visant à réduire la capacité de pêche de la flotte française. Ce plan est annoncé par le gouvernement le [15]. Il s'agissait de respecter les demandes européennes de limitation de la surpêche par réduction de 40 % des capacités de pêche. Les pêcheurs étaient incités, par des aides financières et des mesures sociales, à détruire les bateaux les plus vieux. Le plan a eu pour effet de réduire le nombre de bateaux de plus de 20 ans et de moins de 12 mètres[16]. Les conséquences sont mitigées car si la capacité de pêche côtière a diminué, l'exploitation des stocks démersaux, elle, n'a pas diminué[17].

Mandats électifs

  • Conseiller municipal et maire :
    • 1977-1983 : maire de Béthune ;
    • 1983-1989 : maire de Béthune ;
    • 1989-1995 : maire de Béthune ;
    • 1995-1996 : maire de Béthune (mandat interrompu pour cause de démission à la suite d'une condamnation pénale) ;
    • 2002-2008 : maire de Béthune ;
    • 2008-2020 : conseiller municipal de Béthune.
  • député à l'Assemblée nationale :
    • 1978-1981 : député du Pas-de-Calais ;
    • 1981-1986 : député du Pas-de-Calais ;
    • 1986-1988 : député du Pas-de-Calais ;
    • 1988 : réélu député du Pas-de-Calais (mandat interrompu pour cause d'entrée au gouvernement) ;
    • 1993-1996 : député du Pas-de-Calais (mandat interrompu pour cause de démission à la suite d'une condamnation pénale).

Fonctions gouvernementales

  • du au  : secrétaire d'État aux Anciens combattants, dans le Gouvernement Michel Rocard (1)
  • du au  : ministre délégué auprès du ministre des Transports et de la Mer, chargé de la Mer, dans le Gouvernement Michel Rocard (2)
  • du au  : secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense, chargé de la Défense, dans le Gouvernement Édith Cresson
  • du au  : secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense, dans le Gouvernement Pierre Bérégovoy

Décoration

Commandeur de l'ordre du Mérite maritime‎ Commandeur de l'ordre du Mérite maritime ex officio, en tant que ministre chargé de la Mer.

Publication

  • Excès de vitesse ![18], Calmann-Lévy, 2000.

Notes et références

  1. Benoît Collombat, David Servenay, La Fédé. Comment les socialistes ont perdu le Nord, Seuil, 2012
  2. a et b Alexandre Lenoir, « Municipales 2014: à Béthune et Hénin-Beaumont, le retour des parias Mellick et Dalongeville », sur lexpress.fr, L'Express,
  3. Éric de Montgolfier commentera l'affaire : « Ça n'est pas un simple témoignage mensonger. C'est le témoignage mensonger de quelqu'un qui, par son mandat, élabore la loi. » « Pourquoi je poursuis Mellick », L'Express, 27 juillet 1995.
  4. Les « affaires » du foot, Libération, 13 mai 1996.
  5. Philippe Martinat, « Mellick trouble le PS », sur leparisien.fr, Le Parisien,
  6. Résultats des élections législatives 2007
  7. Résultats des élections municipales 2008
  8. J. Mellick à nouveau candidat à Béthune, Le Figaro, 8 février 2014.
  9. Yann Fossurier, « Municipales à Béthune : le centriste Olivier Gacquerre reprend la mairie à la gauche », sur francetvinfo.fr, France 3 Hauts-de-France, (consulté le ).
  10. La Voix du Nord, « Béthune : désabusé par le PS national, un comité MRC se crée autour de Jacques Mellick », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  11. « - Avec les Béthunois avant tout, Nathalie Delbart mène une liste de 37 noms », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  12. « Résultats municipales 2020 à Béthune », sur Le Monde.fr (consulté le )
  13. http://web.archive.org/web/20180808140256/https://www.lesechos.fr/07/03/1997/LesEchos/17351-165-ECH_lourde-condamnation-pour-jacques-mellick.htm.
  14. Jacques Mellick a été condamné pour subornation de témoin, Libération, 15 avril 1995.
  15. « Le plan Mellick par le menu », sur l'Humanité,
  16. « Efficacité d'un outil de politique structurelle dans le secteur des pêches : le plan Mellick (pdf) », sur Ifremer,
  17. « L'efficacité des politiques publiques des pêches », sur Sénat français,
  18. L'ombre de Mellick, L'Express, 4 janvier 2001.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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Ministre délégué chargé de la Recherche : Hubert Curien
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
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Maurice Faure Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé du Logement : Philippe Essig
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Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales et de la Francophonie : Thierry de Beaucé
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Défense Jean-Pierre Chevènement
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Ministre délégué chargé de la Santé et de la Protection sociale : Claude Évin
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Secrétaire d'État chargé de l'Insertion sociale : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées et des Handicapés : Catherine Trautmann
Coopération et Développement Jacques Pelletier
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Économie, Finances et Budget
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Ministre délégué chargé du Budget : Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
puis Équipement, Logement, Transports et Mer (2)
Maurice Faure, ministre d'État (dém) (2) puis Michel Delebarre (2) puis Louis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick (changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre (changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) : Louis Besson (3)
Ville (7) Michel Delebarre, ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie : Alain Decaux
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales : Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) : Élisabeth Guigou (6)
Justice, garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6) puis Henri Nallet (6)
Ministre délégué (6) : Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8) puis Pierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) : Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre Joxe puis Philippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) : Philippe Marchand (5)
Industrie et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat : François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme : Olivier Stirn (dém) (4) puis Jean-Michel Baylet (5)
Affaires européennes puis min. supprimé (6) Édith Cresson (dém) (6) puis ministre délégué (6)
Transports et Mer
puis fusionné avec le min. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour, puis ministre d'État (2)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Agriculture et Forêt Henri Nalletpuis Louis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Solidarité, Santé et Protection sociale
puis Affaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé : Léon Schwartzenberg (dém) (1) puis Bruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées : Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puis secrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) : Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Recherche et Technologie Hubert Curien
Commerce extérieur
puis Commerce extérieur et Tourisme (4)
puis Commerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmes Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes : Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerre Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre : André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurs puis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) : Gérard Renon
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puis secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puis ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON )
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Éducation nationale
Lionel Jospin, ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jacques Guyard

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Économie, Finances, et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d’État
Ministre délégué au Budget : Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur : Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puis ministre délégué à l'Artisanat, au Commerce et à la Consommation (2) : François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications : Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie : Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1) Jean-Pierre Soisson, ministre d’État (dém) (4)
Ville et Aménagement du territoire
Michel Delebarre, ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville et à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Justice, garde des sceaux
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Ministre délégué à la Justice : Michel Sapin
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Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication : Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux : Émile Biasini
Agriculture et Forêt Louis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
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Ministre délégué à la Santé : Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puis secrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) : Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) : Véronique Neiertz
Équipement, Logement, Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement : Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer : Jean-Yves Le Drian
Coopération et Développement Edwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-Mer Louis Le Pensec
Recherche et Technologie Hubert Curien
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Environnement Brice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1) Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY )
v · m
Gouvernement Pierre Bérégovoy ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale et Culture
Jack Lang, ministre d'État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jean Glavany
Secrétaire d'État à la Communication : Jean-Noël Jeanneney

Pierre Bérégovoy
Premier ministre
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre délégué aux Affaires étrangères : Georges Kiejman
Ministre délégué à la Coopération et au Développement : Marcel Debarge
secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures : Catherine Tasca
Fonction publique et Réformes administratives Michel Delebarre, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Michel Vauzelle
Intérieur et Sécurité publique
Paul Quilès
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Défense
Pierre Joxe (dém) (5) puis Pierre Bérégovoy (5)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Économie et Finances
Michel Sapin
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat : Jean-Marie Rausch (dém) (3) puis Gilbert Baumet (3)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Consommation : Véronique Neiertz
Budget Michel Charasse (dém) (3) puis Martin Malvy (3)
Environnement Ségolène Royal
Équipement, Logement et Transports
Jean-Louis Bianco
Ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie : Marie-Noëlle Lienemann
Secrétaire d'État aux transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la mer : Charles Josselin
Industrie et Commerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué au Commerce extérieur (2) : Bruno Durieux
Ministre délégué à l'Énergie (3) : André Billardon (3)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés : Laurent Cathala
Secrétaire d'État à l'intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État aux handicapés : Michel Gillibert
Agriculture et Forêt
puis Agriculture et Développement rural (3)
Louis Mermaz puis Jean-Pierre Soisson (3)
Affaires sociales et Intégration René Teulade
Santé et Action humanitaire Bernard Kouchner
Ville
suspension entre le  (1) et le  (4)
Bernard Tapie (dém) (1) puis à nouveau ministre (4)
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Recherche et Espace Hubert Curien
Postes et Télécommunications Émile Zuccarelli
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Relations avec le Parlement (3) Louis Mermaz, porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement jusqu'au 2 octobre 1992 (3) : Martin Malvy, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Secrétaire d'État aux Grands Travaux : Émile Biasini
Secrétaire d'État à la Ville (2) jusqu'au  (4) : François Loncle (2)
Secrétaire d'État au Plan (4) : François Loncle (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
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  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
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