Jacques-Fortunat Savoye-Rollin

Jacques-Fortunat Savoye-Rollin
Fonctions
Député de l'Isère
-
Préfet des Deux-Nèthes
-
Président
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
-
Préfet de la Seine-Maritime
-
Jacques Claude Beugnot
Président du Tribunat
-
Préfet de l'Eure
-
Avocat général
Parlement du Dauphiné
-
Biographie
Naissance
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GrenobleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/173/11)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Le baron Jacques-Fortunat Savoye-Rollin ( à Grenoble - à Paris) est un homme politique français.

Biographie

Appartenant à une ancienne famille de parlementaires, il est le fils de Jean Baptiste Savoye, avocat au parlement du Dauphiné et lieutenant général de police à Grenoble. Il épouse Joséphine Perier, fille de Claude Perier. Jacques-Fortunat Savoye-Rollin suit la carrière familiale dans la magistrature et est avocat général au parlement de Grenoble de 1780 à 1790.

Il se rallie aux idées modérées de la Révolution, vit à l'écart des fonctions publiques pendant la période révolutionnaire et est nommé, au 18 Brumaire, membre du Tribunat le 4 nivôse an VIII, qu'il préside du au .

Le 11 floréal an XII (), il parle en faveur d'une monarchie héréditaire et représentative, et appuie l'établissement de l'Empire.

Conseiller d'État et préfet de l'Eure de 1800 à 1806, il est préfet à Rouen entre 1806 et 1812. Son intervention auprès du ministre de l'intérieur et de l'industrie, Jean-Baptiste Nompère de Champagny, permet de relancer l'industrie horlogère de Saint-Nicolas-d'Aliermont. Son nom revient dans les dossiers de chasse aux Chouans, tels celui qui valut à la marquise de Combray son arrestation. Sa fonction fait de lui le président de l'Académie de Rouen. Il est créé baron d'Empire le et officier de la Légion d'honneur en 1811. Destitué, il est reconnu innocent des faits qui lui sont reprochés par la cour impériale de Paris et reçoit, en compensation de sa disgrâce, la préfecture des Deux-Nèthes le . Il est appelé sous les Cent-Jours à la préfecture de la Côte-d'Or (), nomination qu'il refuse.

Louis XVIII le nomme président du collège électoral de l'Isère, et, le , il est élu député du grand collège de l'Isère. Il opine avec la minorité constitutionnelle et obtient successivement sa réélection les et .

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (39e division)[2],[3].

Distinctions

Archives

Il existe aux archives de la Bibliothèque municipale de Grenoble tout un échange de courriers signés Savoy de Rollin avec Jean-Joseph Mounier, président de l'Assemblée nationale en 1789-1791. Il est numérisé, cote R.6314 Rés. : fr-dl-x8ce. Il y a également une lettre de Jean-Gabriel Peltier.

Sources

Liens externes

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
    • Dossiers individuels de préfets
    • Base Sycomore
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    • VIAF
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Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_1086 » (consulté le )
  2. j. M-D, « SAVOYE DE ROLLIN (Jacques-Fortunat) », Biographie universelle ancienne et moderne,‎ (lire en ligne)
  3. Registre journalier d'inhumation, 3 août 1823, no 18771, page 19.
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