Henri Begouën

Henri Begouën
Entrée de la grotte de Marsoulas, campagne de fouilles 1931. Au centre, Henri Bégouën ; à sa gauche tenant la « conque de Marsoulas », James Townsend Russell.
Fonctions
Conservateur de musée
Muséum de Toulouse
-
Émile Cartailhac
Gaston Astre (d)
Secrétaire général
Institut international d'anthropologie (d)
à partir de
Maire de Montesquieu-Avantès
-
Directeur
Le Télégramme (d)
-
Directeur
Société archéologique du Midi de la France
Président
Société préhistorique française
Président
Société de Géographie de Toulouse (d)
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
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ChâteaurouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
Montesquieu-AvantèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Rédacteur à
Journal des débatsVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Fratrie
Marcel Begouën (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Max-Henri Bégouën (d)
Louis Begouën (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Distinctions

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Le comte Napoléon-Henri Begouën, né le à Châteauroux et mort le au château des Espas à Montesquieu-Avantès, est un préhistorien français.

Il est licencié en droit, diplômé de l'École libre des sciences politiques et docteur honoris causa des universités de Porto et de Tartu.

Il est renommé entre autres pour la découverte (en partie due à ses fils) des grottes du Volp avec leurs superbes sculptures, art mural et artefacts ; et pour les remarquables innovations concernant la conservation des dites grottes, en quoi il est un précurseur fort en avance sur son temps.

Biographie

Famille

Issu d'une vieille famille normande[1],[n 1], il est l'arrière-petit-fils de Jacques-François Begouën et de Marie François Auguste de Caffarelli du Falga[2] par son père ; et par sa mère, Léonie Chevreau, le petit-fils de Jean-Henri Chevreau (député) et neveu de Henri Chevreau (ministre de l'Intérieur)[3].

Son père, Maximilien Begouën, est trésorier-payeur général et un homme cultivé à l'esprit curieux. Il porte un intérêt à la géologie et à la préhistoire[4] et possède un os gravé provenant de Laugerie-Basse, dont Henri hérite plus tard. Il envoie ses enfants en voyages d'études à l'étranger pendant leurs vacances scolaires ; Henri visite ainsi les mines de sel de Salzbourg, dont il ramène le manche en bois d'une hache de bronze[1].
Maximilien Begouën est aussi l'ami d'Émile Cartailhac, une relation qui va profondément marquer la deuxième partie de la vie d'Henri[5].

Il a un frère aîné, Marcel (1862-1900), qui épouse Claire de Cholet avec qui a pour enfants :

  • Marie Léonie Begouën (1891-), épouse le le marquis Jean-Marie de Liencourt (1884-1916)[6] avec qui elle a pour enfants :
    • une fille qui épouse en premières noces Alain de Rohan-Chabot, duc de Rohan-Chabot, et en secondes noces André Rodocanachi[7] (ambassadeur, officier de la Légion d'honneur)[8] ;
    • François de Liencourt (1916-1965)[6].

Marcel meurt de la fièvre jaune au Sénégal[1].

Enfance, période formatrice

Henri Begouën naît à Châteauroux, suivant les hasards des affectations paternelles[9].

En 1868 la famille déménage à Toulouse. Henri y commence ses études à Sainte-Marie du Caoussou. Quand son père prend sa retraite en 1877, Henri le rejoint à Paris et y termine ses études[1] : collège Stanislas, faculté de droit où il obtient sa licence, puis à l'École libre des sciences politiques dont il sort également diplômé. Pendant ses années à Sciences Po, il partage avec Raymond Poincaré le secrétariat de la conférence Molé-Tocqueville[9]. Il fait une thèse en Allemagne sur le Kultur Kampf, avant ou pendant son emploi au Journal des débats[10] (paragr. suivant).

À cette époque il est intéressé par la poésie décadente[9]. En co-auteur avec Louis de Germon il publie en 1886 les Vers de Couleurs sous le pseudonyme collectif « Noël Loumo »[11] chez Vanier, éditeur d'avant-garde[5]. Il fréquente les centres littéraires et artistiques : Moréas, Steinlen, Toulouse-Lautrec, Henri de Régnier, José-Maria de Heredia[1], Boutmy (fondateur de la future Sciences Po), Albert Sorel, et Taine qui le fait entrer au Journal des débats[5].

Débuts professionnels

Son père meurt en 1885. Comme Henri parle bien l'allemand[1], le Journal des débats le charge peu après d'étudier et commenter les événements qui agitent alors l'Europe centrale et l' Allemagne[5] (Kultur Kampf, le Septennat)[1].

En 1888 il est candidat malheureux aux élections de député de l'Ariège. Il commence à s'attacher à ce département[1].

Mariage, descendance

En 1892 il épouse Marie Joséphine Thérèse Mignon[6], nièce de Paul Riant[n 2]. Sa femme apporte au patrimoine familial le château des Espas[n 3] sur Montesquieu-Avantès (Ariège), où la famille s'installe de plus en plus[1]. En 1893 il achète le manoir de Pujol[12], également sur Montesquieu-Avantès.

Ils ont trois fils[13], et une fille qui décède de la typhoïde en 1902 en même temps que sa femme[1] :

  • Maximilien (1893[n 4]-1981), qui épouse [6] (le à Paris) Simone Élie de Beaumont[14] puis épouse Henriette Rey en 1966 à Toulouse, qui est actuellement Comtesse Begouën et propriétaire du château les Espas où elle continue à vivre. À la suite de la déclaration de guerre en , il commence avec son frère Jacques son service militaire en décembre à la caserne de Perpignan puis au camp d'entraînement de Millas[15].
  • Jacques (1894[n 4]-?), qui épouse Marguerite Coup de Conty ; ils ont cinq enfants[6]. En 1914, à la suite de la déclaration de guerre en août, i il s'engage pour la Première Guerre mondiale, qu'il termine avec le rang de lieutenant, chevalier de la Légion d'Honneur, croix de guerre, médaille de Verdun, officier de l'ordre royal de Saint-Sava de Serbie et de l'ordre du roi Léopold de Belgique[16].
  • Louis (1897[n 4]-1981), qui épouse Marcelle Dol[6] avec qui il a :

Tunisie, les prémices de l'archéologue

Il est nommé en 1896 contrôleur civil stagiaire à la Résidence générale de Tunisie[1], poste qu'il occupe jusqu'en 1898[10] ou 1900[5]. Dans ce pays, il s'intéresse aux nombreux tombeaux mégalithiques (El Maktar) et fait quelques fouilles[1]. Il en fait les premières descriptions, qu'il adresse à Émile Cartailhac.[réf. nécessaire]

Retour en France, deuils

Rentré dans la région toulousaine, il s'occupe de politique locale et d'élevage agricole[1]. Il devient maire de Montesquieu-Avantès et prend la direction du quotidien toulousain Le Télégramme de 1905 à 1909[n 5] ou 1910[17] - occupations qui conviennent certes à ses aptitudes mais peut-être pas à ses inclinaisons, selon la comtesse de Saint-Périer qui a bien connu la famille. Mais surtout il se rapproche de Cartailhac, érudit et préhistorien de première classe qui connaît extrêmement bien toute la région toulousaine[5]. Il est aussi en relation avec le père Delattre [peut-être datant de sa période tunisienne ?], grande figure du site archéologique de Carthage aux fouilles duquel Begouën s'intéresse.
Il a déjà écrit une histoire de la régence au temps de Charles Quint[1].

En 1900 son frère aîné Marcel, capitaine d'état-major au Sénégal, meurt de la fièvre jaune.
En 1902 il perd sa femme et sa fille, mortes de la typhoïde[1].

Dans les années 1900 il commence à suivre les cours de Préhistoire d'Émile Cartailhac à Toulouse. Ces études sont pimentées par les travaux de Cartailhac sur Marsoulas (1902), Gargas, Niaux (1907)…[13].

Rencontre avec Henri Breuil

En Henri Begouën rend visite à Cartailhac sur le chantier de fouilles de la grotte de Gargas et y rencontre pour la première fois l'abbé historien Henri Breuil ; ils vont collaborer pendant quarante années mais aucun ne le sait. Cartailhac a préalablement décrit Henri Begouën à Breuil comme « un ami de large culture, intéressé spéculativement aux recherches préhistoriques et catholique déclaré, aux idées fort ouvertes ». Breuil voit « un homme mondain, brillant polémiste, et récemment encore directeur d'un journal politique catholique libéral (Le Télégramme) », apparemment pas du tout prédisposé à devenir le successeur de Cartailhac à la chaire de Préhistoire de l'université de Toulouse[1]. Et pourtant.

Le tournant : découvertes des grottes du Volp

La région où la famille vit est riche en grottes et déjà un certain nombre se sont révélés de grands sites archéologiques. Henri suit les cours de préhistoire de Emile Cartailhac à Toulouse, et comme il est proche de ses enfants[13] il les emmène visiter le chantier de fouilles que dirige Édouard Piette au Mas d'Azil. Leur intérêt est doublement éveillé quand Max y trouve dans des déblais une dent de renne portant les marques d'une perforation[4].

« Découverte » d'Enlène

Enlène est connue de longue date dans la région. En 1882, elle appartient à Mr Moulis de Méritens[18] et a déjà été fouillée par l'abbé Jean-Jacques Pouech, M. Filhol[19], l'abbé Cabibel[20], Dom David Cau-Durban avec Mr Baron[19]… Elle est notée comme grotte sépulcrale en 1884[21] et 1893[22].

Aux vacances de Pâques 1912[n 6], Henri Begouën et ses trois fils explorent Enlène et découvrent fortuitement un beau propulseur figurant un quadrupède. Après cette trouvaille, le même Méritens, ne pouvant croire qu'un trésor puisse être autre chose que monétaire, interdit l'entrée de sa grotte à tout le monde y compris au comte et maire Henri Begouën - et à ses enfants -[23], lui adressant un courrier le suivant pour lui demander de faire cesser leurs explorations de peur de « dévaluer sa propriété »[24].
Qu'à cela ne tienne - il y a d'autres grottes dans la région…

« Découverte » du Tuc d'Audoubert

Là aussi l'existence de la grotte est connue, avec son grand porche d'où s'écoule le Volp. Mais elle n'a pas été explorée scientifiquement. En , sur un radeau de fortune, Max, Jacques et Louis y pénètrent par sa seule voie accessible - le Volp, et découvrent les premiers grands volumes intérieurs. Ils ont respectivement 19 ans, 17 ans et 16 ans[25].

Le groupe statuaire des bisons d'argile est découvert le [26]. L'abbé Breuil, alerté par lettre, arrive aux Espas le . Émile Cartailhac, prévenu par télégramme[27], arrive le lendemain  ; la visite commune se fait le dimanche , huit jours après la découverte[28].


  • Grotte du Tuc d'Audoubert
  • 20 juillet 1913 ou 1914 : les Begouën fêtent l'anniversaire de la découverte du Tuc (16 juill. 1912[29]) à l'entrée de la grotte.
    ou 1914 : les Begouën fêtent l'anniversaire de la découverte du Tuc (16 juill. 1912[29]) à l'entrée de la grotte.
  • La résurgence du Volp et entrée de la grotte
    La résurgence du Volp et entrée de la grotte
Découverte des Trois-Frères

Le , jour anniversaire de la découverte du Tuc d'Audoubert deux ans auparavant[29], Henri et ses trois fils célèbrent l'occasion en traçant en surface le cours souterrain du Volp. Sont de la partie l'abbé Auguste, précepteur des jeunes et chargé de la baguette de coudrier, et le jeune cocher François Camel. Alors que tous scrutent le terrain entre la perte du Volp et sa résurgence[30], Rey de Pujol, un fermier voisin[31], leur indique un trou par où souffle de l'air frais, bouché intentionnellement avec des pierres pour empêcher les moutons de tomber dedans. Le trou, qui prend bientôt le nom d'« aven François », est désobstrué sur deux jours. Les premières explorations ont des résultats assez limités[30], jusqu'à l'époustouflante découverte de la salle du Sanctuaire le , ainsi que de la galerie des mains blanches sur fond rouge[32]. La salle du Sanctuaire des Trois-Frères abrite le célèbre chamane dansant. Breuil (1958) cite la grotte parmi les six géantes de l'art paléolithique.

Conservation des grottes - naissance d'un précurseur

Lors des découvertes Henri Begouën ne possède aucune des grottes. Nous avons vu plus haut le problème du propriétaire d'Enlène interdisant l'accès à sa grotte. Pour le Tuc, la grotte appartient à la commune. Instruit par l'expérience, juste après la première exploration et la découverte des premiers vestiges archéologiques au Tuc, avant même la découverte du groupe statuaire des bisons d'argile, le comte-maire loue la grotte du Tuc à Émile Cartailhac en tant que délégué du ministère de l'Instruction publique pour les monuments historiques[33]. Quelques difficultés s'élèvent lors de la découverte des bisons d'argile, qualifiés de « trésor » artistique, ce qui induit les montesquivais à penser qu'un trésor monétaire - leur héritage commun - risque de leur être dérobé ; ce problème est résolu grâce au « petit bison » (détails dans l'article « Grotte du Tuc d'Audoubert », section « Les bisons d'argile », paragraphe « Le petit bison »).

L'amitié avec Cartailhac s'avère décisive. Sur ses conseils, des mesures inhabituelles sont prises qui vont à contre-sens des habitudes de l'époque : limitation stricte des visites réservées à quelques scientifiques triés sur le volet, cheminement unique, balisage et protection des sols à empreintes, pas d'aménagement du site et refus de toute exploitation pécuniaire[26]. Fait absolument exceptionnel pour l'époque, la très grande majorité du mobilier archéologique est laissée en place[34].

Le remarquable état de conservation ainsi préservé jusqu'à nos jours, fournit aux méthodes de recherche moderne un site pratiquement intact[35].

Le préhistorien

Muséum de Toulouse, galerie Roquemaurel : Henri Begouën reçoit un groupe d'élèves.
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À cinquante-deux ans, il consacre tout son temps à la Préhistoire[36]. Il suit les cours d'Émile Cartailhac à l'université de Toulouse, et entreprend la visite des divers sites préhistoriques de France.

Il développe pour expliquer l'art pariétal la théorie de « la magie de la chasse ». Cette théorie a depuis été fortement contestée même si elle est reprise par quelques préhistoriens modernes dont le sud-africain Francis Thackeray.

En 1921, à la mort d'Émile Cartailhac, il lui succède à la tête du cours de Préhistoire de l'université et au Muséum d'histoire naturelle de Toulouse. Il devient, la même année, secrétaire général de l'Institut international d'anthropologie. Il est élu membre correspondant de l'Institut de France.

En juillet et l'université de Toulouse mène des recherches à Marsoulas, Tarté et Roquecourbère (Betchat, Ariège), conjointement avec l'institut Smithsonien. Henri Begouën est responsable pour la partie française et rencontre James Townsend Russel, son homologue américain à cette occasion. La coopération est si satisfaisante[37] qu'un accord de prolongation pour 10 ans est signé entre les deux institutions[38].

En 1949 il est élu correspondant français de l'Académie des inscriptions et belles-lettres[39].

Académie des Jeux floraux

Il est mainteneur de l'Académie des Jeux floraux de 1920 à 1956[40].

Publications

La liste dans le menu déroulant ci-dessous n'est pas exhaustive : Henri Begouën a publié environ 250 articles et ouvrages sur la Préhistoire et l'ethnographie[10]. Nombre de ces publications sont consultables au Muséum de Toulouse)

Henri Bégouën, publications
  • Henri Bégouën et Louis de Germon (publ. sous le pseudonyme collectif « Noël Loumo »), Vers de couleurs, (présentation en ligne).
  • Henri Bégouën, « Mirabeau : rapport au nom du Comité des Lettres de Cachet » (publié pour la première fois avec une introduction et des notes), Revue d'Économie politique,‎ .
  • Henri Bégouën, « Éloge du docteur Bordes-Pagès, 1815-1897 » (prononcé à la réunion tenue à Seix, le 19 juillet 1900, par le Vte Begouen), Société des études du Couserans,‎ .
  • Henri Bégouën, Le Couserans aux XVIIe et XVIIe siècles (conférence publique faite à la Mairie de St Girons, le 30 décembre 1900), Foix, impr. Vve Pomiès, , 48 p..
  • Henri Bégouën, L'aiguillère et le plat dits de Charles-Quint, Tunis, impr. Rapide, , 8 p..
  • Henri Bégouën, « À propos des chemins de fer transpyrénéens », Questions Diplomatiques et Coloniales,‎ .
  • Henri Avantès, Adélaïde, épisode de la crise viticole, [n 7].
  • Henri Bégouën, Lettre d'un critique à un de ses amis membre du Comité formé pour élever un monument à Esclarmonde de Foix, Toulouse, impr. du Centre, , 36 p..
  • Henri Bégouën, « Une nouvelle grotte à gravures dans l'Ariège, la caverne du Tuc d'Audoubert », XIIe Congrès International d'Anthropologie, Genève,‎ , p. 489–497.
  • Henri Bégouën, « Quelques observations sur la décapitation aux temps préhistoriques », Bul. de la Soc. Préhistorique Française,‎ (lire en ligne).
  • Henri Bégouën, « Les statues préhistoriques de la caverne du Tuc d´Audoubert (Ariège) », Comptes-rendus de l'Acad. des Sc., Insc. et B-L de Toulouse, no 23,‎ , p. 657–665 (ISSN 0003-5521, lire en ligne).
  • Henri Bégouën, « Une sculpture en bois de renne provenant de la caverne d'Enlène (Ariège) », l'Anthropologie, t. 23,‎ , p. 289.
  • Henri Bégouën, « Peintures et gravures préhistoriques dans la grotte du Mas-d'Azil », Bulletin de la Société Archéologique française,‎ 1912-13.
  • [1912] Henri Bégouën, « Notes d'archéologie préhistorique », Bull. de la Soc. Arch. du Midi,‎ .
  • [1912] Henri Bégouën, « Les statues d'argile préhistoriques de la caverne du Tuc d'Audoubert (Ariège) », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, vol. 56, no 7,‎ , p. 532-538 (lire en ligne).
  • [1912] Henri Bégouën, « Les statues préhistoriques de la caverne du Tuc d'Audoubert (Ariège) », L'Anthropologie, no 23,‎ , p. 658-667 (lire en ligne).
  • [Bégouën & Breuil 1913] Henri Bégouën et Henri Breuil, « Peintures et gravures préhistoriques dans la grotte du Mas-d'Azil », Bull. de la Soc. Arch. du Midi,‎ .
  • [1913] Henri Bégouën, « Les statues d'argile préhistoriques de la caverne du Tuc d'Audoubert (Ariège) », Bulletin de la Société Ariégeoise des Sciences, Lettres et Arts, vol. 13,‎ , p. 244-246.
  • [1913] Henri Bégouën, « Les statues de bison du Tuc d'Audoubert », Bulletin de la Société d'Archéologie du Midi de la France, vol. 42,‎ , p. 61-62.
  • [1913] Henri Bégouën, « Anne d'Autriche et Mazarin d'après quelques passages inédits des Mémoires de Pierre de la Porte », Bull. historique et philologique,‎ .
  • [1913] Abbé Alph. Auguste (préf. Henri Bégouën), La Compagnie du Saint-Sacrement à Toulouse : notes et documents, Paris, A. Picard, .
  • [1913] Henri Bégouën, Une Société secrète émule de la Compagnie du Saint-Sacrement. L'AA de Toulouse aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, éd. Picard, , VII-131 p..
  • [1915] Henri Bégouën, La guerre actuelle devant la conscience catholique, Paris, éd. Bloud et Gay, .
  • [1915] Henri Bégouën, Les catholiques allemands jadis et aujourd'hui, Paris, éd. Bloud et Gay, .
  • [1915] Henri Bégouën, « Rapport général sur les concours de 1915 », Mém. de l'Acad. des Sc. de Toulouse,‎ , p. 491-512.
  • [1918] Henri Bégouën, « Photographies des gravures rupestres de la grotte dite des trois frères découverte par lui à Montesquieu-Aventès (Ariège) », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, vol. 62, no 4,‎ , p. 308 (lire en ligne).
  • [1920] Henri Bégouën, « Découvertes faites dans les cavernes de Montesquieu-Avantès en 1920 », Bulletin de la Société Ariégeoise des Sciences, Lettres et Arts, vol. 13,‎ .
  • [1920] Henri Bégouën et abbé Breuil, « Un dessin relevé dans la caverne des Trois-frères, à Montesquieu-Avantès (Ariège) », bulletin de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, vol. 64, no 4,‎ , p. 303-310 (lire en ligne).
  • [1920] Henri Bégouën, « Fouilles et découvertes dans les cavernes de Montesquieu-Avantes », Bulletin de la Soc. des Études du Couserans,‎ .
  • [1921] Henri Bégouën, « Découvertes faites dans les cavernes de Montesquieu-Avantès en 1920 », Bulletin de la Société Ariégeoise des Sciences, Lettres et Arts, vol. 13,‎ .
  • [1921] Henri Bégouën, « L'ébauche de bison en argile du Tuc d'Audoubert », Revue Anthropologique, t. 21, nos 1-2,‎ .
  • [1922] Henri Bégouën, « Quelques notes de voyage en Yougoslavie », Revue de l'Alliance française, no 8,‎ .
  • [1922] Henri Bégouën, « Émile Cartailhac, 1845-1921 » (note biographique - nécrologie), Annales du Midi, vol. 34, nos 133-134,‎ , p. 349-352 (lire en ligne).
  • [1923] Henri Bégouën, « Éloge de M. Émile Cartailhac » (allocution prononcée à la séance publique de la Société archéologique du Midi de la France le 15 avril 1923), Bulletin de la Société Archéologique du Midi de la France, nouvelle série no 46,‎ , p. 7-24 (lire en ligne, consulté le ).
  • [1923] Henri Bégouën, « La caverne de Montespan (Haute-Garonne) », Revue Anthropologique, nos 11-12,‎ .
  • [1923] Henri Bégouën, « Mâchoires de renne provenant de gisements d´Enlène, du Tuc-d'Audoubert et des Trois-Frères », Revue Anthropologique, no 33,‎ , p. 49-50.
  • [1923] Henri Bégouën, « Découverte de modelages en argile de l'époque magdalénienne dans la caverne de Montespan (Haute-Garonne) », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, vol. 67, no 5,‎ , p. 401-402 (lire en ligne).
  • [1923] Henri Bégouën, « Les modelages en argile de la caverne de Montespan (Hte-Garonne) » (lecture faite à l'Académie), Comptes-rendus des séances de l'Acad. des Sc., Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, éd. Douladoure,‎ (lire en ligne).
  • [1923] Henri Bégouën, « Quelques souvenirs sur H. Taine et ses amis » (lecture faite à l'Acad. des Jeux floraux), Acad. des Jeux floraux, Toulouse, éd. Douladoure,‎ .
  • [1923] Henri Bégouën, « La magie aux temps préhistoriques, d'après les découvertes récentes » (Congrès d'histoire des religions, discours prononcé à la séance publique du 9 décembre 1923), Académie des Sc. de Toulouse,‎ (lire en ligne).
  • [1925] Henri Bégouën, « Observations nouvelles dans les grottes des Pyrénées », dans Mélanges Gorjanovik-Krambergera, Zagreb, 1925-1926.
  • [1925] Henri Bégouën, « Les débuts des Cent jours à Toulouse d'après les « Souvenirs » de la Comtesse de Saint-Aulaire », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, no 3,‎ , p. 483-531.
  • [1926] Henri Bégouën, « Quelques nouvelles figurations humaines préhistoriques dans les grottes de l'Ariège », Revue anthropologique, Paris, libr. Émile Nourry, nos 4-6,‎ .
  • [1927] Henri Bégouën, « Une vue de l'intérieur de la cathédrale de Toulouse », Bull. de la Soc. Archéol. du Midi de la France,‎ .
  • [1927] Henri Bégouën, « A propos des fouilles de Glozel » (Lettre au Mercure de France), Mercure de France,‎ .
  • [Bégouën (H.) & Bégouën (L.) 1928] Henri Bégouën et Louis Bégouën, « Tête de capridé en bois de rennes à l'œil incrusté découverte dans la caverne des Trois-Frères (Ariège) », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, vol. 72, no 4,‎ , p. 306-307 (lire en ligne).
  • [1928] Henri Bégouën, « Note sur les peintures de la grotte de Bédeilhac (Ariège) », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, vol. 71, no 3,‎ , p. 231-233 (lire en ligne).
  • [1928] Henri Bégouën et Louis Bégouën, « Compte rendu des fouilles effectuées dans les cavernes de Montesquieu Avantès (Ariège) », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, vol. 72, no 3,‎ , p. 296-299 (lire en ligne).
  • [1929] Henri Bégouën, « À propos de l'idée de fécondité dans l'iconographie préhistorique », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 26, no 3,‎ , p. 197-199.
  • [1929] Henri Bégouën, « Sur quelques objets nouvellement découverts dans les grottes des Trois Frères (Montesquieu-Avantès, Ariège) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 26, no 3,‎ , p. 188-196.
  • [1930] Henri Bégouën, « La technique des gravures pariétales de quelques grottes pyrénéennes » (XVe Cong. Intern. d'Anthrop. et d'Arch. Préhistorique), IVe Ses. de l'Inst. Int. d'Anthr. du Portugal,‎ .
  • [1930] Henri Bégouën, « Les nouvelles découvertes de M. Mandement dans la grotte de Bedeilhac (Ariège) », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse,‎ (lire en ligne).
  • [1930] Henri Bégouën, « Nouvelles découvertes dans la grotte de Bédeilhac (Ariège) », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse,‎ (lire en ligne).
  • [1932] Henri Bégouën, « De quelques poètes du Hoggar et de la poésie des Touareg, d'après le R. Père de Foucault », Mémoire de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, Impr. Toulousaine, XII, t. 10,‎ .
  • [1932 ?] Henri Bégouën, « Des dendrites comme preuve d'authenticité et de la possibilité de travailler l'ivoire fossile » (observations présentées à propos de la Venus II de Vistonitzé), Impr. Monnoyer,‎ .
  • [1932] Henri Bégouën, « Un cubitus percé d'un[e] flèche en silex », Anthropologie, Prague, t. 10,‎ .
  • [1932] Henri Bégouën, « La « cucurutte », maison gauloise près de Varilhes (Ariège) », Bull. Archéologique,‎ 1932-1933.
  • [1932] Henri Bégouën, « Faits nouveaux concernant les Damans de l'Ahggar », Bulletin du Muséum de Toulouse, 2e série, t. 4, no 5,‎ .
  • [1932] Henri Bégouën, « Annonce de la découverte de peintures et gravures préhistoriques dans la grotte de la Bastide (Hautes-Pyrénées) », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse,‎ (lire en ligne).
  • [1933] Henri Bégouën, Discours prononcé à Auch à l'occasion de l'inauguration du buste de Dastros le 5 juin 1932, Douladoure, .
  • [Bégouën & Lobsiger-Dellenbach 1933] Henri Bégouën et Marguerite Lobsiger-Dellenbach, « Deux modèles de tatouage pyrogravés sur bambou provenant des îles Marquises », Archives suisses d'anthropologie générale, Genève, A. Kundig, t. 4, nos 1-2,‎ .
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  • [1945] Henri Bégouën, Quelques souvenirs sur le mouvement des idées transformistes dans les milieux catholiques, Bloud et Gay, , 83 p. (présentation en ligne).
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Distinctions

Notes et références

Notes

  1. Un fonds d'archives « Bégouen-Demeaux » existe concernant le Havre, aux archives départementales de la Seine-Maritime à Rouen. Voir Hervé Chabannes, Les passeurs de la mémoire havraise, vol. 1 (thèse de doctorat d'histoire moderne), Université du Havre, (lire en ligne [PDF]), p. 28, 40, 41, etc.
  2. Paul Riant : il s'agit du comte Paul-Édouard-Didier Riant. Voir par exemple Léon d'Hervey de Saint-Denys, « Éloge funèbre de M. le comte Paul-Édouard-Didier Riant, membre de l'Académie [des Inscriptions et Belles-Lettres] », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 32, no 6,‎ , p. 473-476 (lire en ligne).
  3. Château des Espas, façade et vue d'angle, cartes postales.
  4. a b et c En juillet 1912 Max, Jacques et Louis ont respectivement 19 ans, 17 ans et 16 ans. Voir Centenaire de la découverte (2012) 2013, sur Inora, p. 24.
  5. Quand Breuil rencontre H. Begouën en octobre 1909, il dit de ce dernier qu'il était, « récemment encore », directeur du Télégramme ; c'est donc qu'à cette date H. Bégouën ne l'est plus depuis peu. Voir Breuil 1957, p. 78.
  6. Sur l'année de "découverte" d'Enlène : Begouën (R.) 2004, p. 1, donne 1911 pour année de visite du chantier d'Édouard Piette au Mas d'Azil. De plus il dit (Bégouën (R.) 2004, p. 2) que père et enfants visitent Enlène le lendemain de leur visite au Mas d'Azil. Or les trois frères découvrent l'archéologie d'Enlène et du Tuc en 1912, date donnée par tous les documents consultés (dont le journal de Louis à l'époque), sauf celui-ci (Begouën 2004) et les documents qui l'ont copié. Cette visite au Mas d'Azil ne peut donc s'être déroulée qu'aux vacances de Pâques 1912. Par ailleurs on voit mal pour quelle raison des jeunes gens en bonne santé, sans événements familiaux marquants pour la période concernée, moyennement désœuvrés et ouvertement encouragés à l'exploration par leur père, auraient attendu quinze mois entre Pâques 1911 et l'été 1912 pour chercher une autre grotte qu'Enlène.
  7. Henri Bégouën a publié Adélaïde, épisode de la crise viticole sous le pseudonyme « Henri Avantès ».
  8. Géo Beltrami, correspondant de la Société préhistorique française (SPF), envoie en 1948 une note à la SPF concernant la publication de l'article d'Henri Bégouën, « L'Atrichosis de l'Homme (…) ». Il en cite un passage dans lequel H. Bégouën « avoue que la considération de la membrane hymen chez la femelle de l'Homme "gêne son évolutionnisme aux entournures"… ». Voir « Note de Géo Beltrami » (communiquée pour lecture à la SPF), Bull. de la Société préhistorique française, vol. 45, nos 3-4,‎ , p. 65-76 (lire en ligne).

Références

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  22. Enlène notée comme grotte sépulcrale en 1893 : lettre de l'archiviste de Foix. Cité dans Salmon 1895, p. 215.
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  27. Centenaire de la découverte (2012) 2013, sur Inora, p. 27, fig. 5 : télégramme adressé par le comte Bégouën à Émile Cartailhac le 11 octobre 1912.
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  29. a et b Centenaire de la découverte (2012) 2013, sur Inora, p. 18-19 : journal de Louis Begouën du 16 au 22 juillet 1912 (transcription) ; p. 14-15 : photo de l'agenda pour la page du 21 au 24 juillet.
  30. a et b Begouën et al. 2014, p. 18-19.
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Annexes

Bibliographie

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Liens externes

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  • « Comte Henri Bégouën, préhistorien - Biographie », sur hominides.com (consulté en ).
  • [audio] « Trois frères, trois grottes », Avec Robert Bégouën (petit-fils du comte Henri Bégouën), Éric Bégouën (fils de Robert), son épouse Marie-Brune et leurs enfants Alix, Diane et Paul, Jean Clottes et Jacques Azéma, sur franceculture.fr, (consulté en ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
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