Grand maître

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  • grand maître, sur le Wiktionnaire

Le titre honorifique de grand maître peut-être employé dans plusieurs contextes :

  • grand maître est le titre traditionnel généralement attribué au dirigeant d’un ordre ou d’une confrérie.
    • grand maître de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem : le titre de « maître » est attesté pour la première fois en 1170 pour désigner le successeur de Gilbert d'Aissailly[1]. Ce terme s'étendit à d'autres milices assez rapidement comme l'ordre de Santiago mais le titre de « grand maître » magnus magister est spécifiquement utilisé pour la première fois en 1267 par un bref du pape Clément IV pour appeler ainsi le responsable des Hospitaliers Hugues Revel[2], titre qui restera spécifique aux Hospitaliers pendant plusieurs siècles jusqu'à la création des ordres de chevalerie. (voir : liste des grands maîtres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem) ;
    • l’ordre souverain de Malte, organisation caritative et dont le supérieur porte le titre de « grand maître » (voir : Liste des grands maîtres de l'ordre souverain de Malte),
    • décorations organisées à la façon des anciens ordres de chevalerie et ayant un « grand maître » à leur tête :
      • le grand maître de la Légion d’honneur ;
      • l’ordre de Grimaldi (principauté de Monaco) dont le « grand maître » est le prince souverain ;
      • l’ordre de Saint-Charles (principauté de Monaco) dont le « grand maître » est le prince souverain ;
    • autres exemples d'ordres à qui l'on prête le titre de « grand maître » mais qui ne l'ont pas utilisé à proprement parler :
      • dans l’ordre du Temple, l'expression de « grand maître » n’est, en fait, apparue que tardivement, fin du XIIIe siècle, début du XIVe siècle, dans des chartes tardives et dans les actes du procès des Templiers. Ce grade ne semble pas avoir été utilisé par les Templiers eux-mêmes [3]. Pour désigner le chef suprême de l’ordre, il convient donc de dire simplement le « maître de l’ordre» et non grand maître,
      • l’ordre Teutonique a d'abord été un groupe de chevaliers germaniques au sein de l'ordre des chevaliers Hospitaliers. Les dirigeants de ce groupe ne portent pas, à proprement parler, le titre de « grand maître » mais de Hochmeister (grand maître en allemand). (voir : Liste des grands maîtres de l'ordre Teutonique),
      • l’ordre de la Rose-Croix, qui, du point de vue des historiens, n’a jamais existé en tant qu’entité unifiée, mais plusieurs fraternités différentes ont utilisé cette appellation.
  • l’appellation de grand maître est aussi utilisée dans d'autres types d'organisation :
    • Grand maître (franc-maçonnerie): la franc-maçonnerie pour désigner le président d’une obédience, c'est-à-dire d'une « Grande Loge » ou d'un « Grand Orient » ;
    • le grand maître de France est, sous l’Ancien Régime et la Restauration, un grand officier de la couronne et le chef de la maison du Roi ;
    • Louis de Fontanes fut nommé en 1808 grand maître de l’Université : il fonda les lycées ; son successeur porte aujourd’hui le titre de ministre de l’Éducation nationale (voir : Ministre français de l'Éducation nationale).
  • fiction :
    • pour les membres les plus éminents de l'ordre Jedi ;
    • les grands maîtres dans la série Stargate SG-1 ;
    • un grand maître est aussi une personne ayant atteint la plus haute division de Starcraft II, c'est-à-dire les 200 meilleurs joueurs de sa zone ;
    • le grand maître est un personnage de fiction, un doyens de l’Univers appartenant à l’univers de Marvel Comics.

Références

  1. Nicole Bériou (dir. et rédacteur), Philippe Josserand (dir.) et al. (préf. Anthony Luttrel & Alain Demurger), Prier et combattre : Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Fayard, , 1029 p. (ISBN 978-2-2136-2720-5, présentation en ligne), p. 574
  2. Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l'ordre de Malte, 2006, Perrin, p. 50
  3. Georges Bordonove, La vie quotidienne des Templiers au XIIIe siècle, Hachette, (réimpr. 1978, 83, 88, 90, 92), 7e éd. (1re éd. 1975), 246 p. (ISBN 978-2-0127-9483-2), p. 160
  4. « Commanderie du Gouste-Chèvre de France », sur le site de l'association (consulté le ).
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