France Truffaut

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France Truffaut
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Fonction
Sénatrice
Biographie
Naissance
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LiègeVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Femme politique, historienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Georges TruffautVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Parti socialisteVoir et modifier les données sur Wikidata

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France Claire Truffaut, née le à Liège et morte le , est une femme politique belge, sénatrice cooptée du Parti socialiste de 1985 à 1991 et militante wallonne.

Biographie

Licenciée en histoire de l'université de Liège, diplômée du Queen Mary's College de Londres; fille de Georges Truffaut (1901-1942), elle s'engage très vite dans le mouvement wallon au point d'être appréhendée durant la Question royale en fin :

«  Arrêtée par la gendarmerie (), insultée par un haut magistrat, j'ai ressenti très profondément l'oppression du pouvoir belge sur sa Wallonie et son peuple[1]. »

Elle enseigne l'histoire au lycée Léonie de Waha, à l'Athénée de Liège et à l'École normale des Rivageois. Elle est déléguée CGSP enseignement (branche de la FGTB), et lors de la Grève générale de l'hiver 1960-1961, elle est une des premières à déclencher la grève dans ce secteur. Elle participe à toutes les manifestations, dont la manifestation violente à la Gare des Guillemins. André Renard la désigne comme la vice-présidente du Mouvement populaire wallon de Liège. Elle participe activement au Pétitionnement wallon. Au moment où le PSB décrète l'incompatibilité entre l'appartenance au Mouvement populaire wallon et à sa propre organisation, elle hésite à rejoindre François Perin. Elle est cooptée comme sénatrice par le PS de 1985 à 1991, puis renoue avec son métier d'historienne en retraçant la vie de son père sous le titre Sauver l'or belge, Liège, 1997.

Elle avait déclaré à un colloque de l'Institut Jules Destrée en à Liège, à propos des rapports entre la Communauté française et la Wallonie, visant cette dernière et souhaitant souligner l'identité wallonne : « Une personne qui n'a pas de nom n'est personne ».

Notes et références

  1. citée par l'Encyclopédie du Mouvement wallon, Tome I, p. 1553-1554
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