Concepción Arenal

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Concepción Arenal
Concepcion Arenal.
Fonction
Inspecteur des prisons (d)
à partir d'
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
FerrolVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
VigoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Pereiró (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
María de la Concepción PontevillaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Écrivaine, romancière, travailleuse sociale, éditrice, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Fernando García Arenal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Société abolitionniste espagnole (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Concepción Arenal Ponte (Ferrol, - Vigo, ) est une experte en droit, une autrice, journaliste, poète et autrice dramatique espagnole rattachée au réalisme littéraire. Elle est une pionnière du féminisme espagnol.

Elle a été la première femme à étudier dans une université espagnole, y suivant des études de droit.

Biographie

Elle est orpheline de père à l'âge de huit ans. Son père, don Angel del Arenal, était un santanderin (naturel de Santander) né en Armaño le , à la suite de la Guerre de l'Indépendance (1808-1813) il entre dans l'Armée et il prend part dans plusieurs conflits belliqueux d'où il eut beaucoup de succès militaire. La mère de Concepción, madame María Concepción de Ponte descend d'une famille de nobles en titre, puisque son frère était comte de Vigo. Don Angel del Arenal a continué dans l'armée jusqu'à son décès. Don Angel a du souvent souffrir de la prison à cause de son idéologie libérale et pour être contre le régime monarchique et absolutiste de Ferdinand VII. En ces temps de prison il tombe malade et don Angel meurt en 1829.

Après le décès de son père, la mère de Concepción avec ses filles : Antonia et Concepción vont s'installer à Madrid en 1824, la troisième fille Louise elle avait décédée.[Quoi ?] Une année après le décès de sa mère, en 1842, Concepción doit s'habiller comme un homme pour pouvoir assister à l'Université d'Alcalá de Madrid et prendre des cours à la Faculté de droit, bien que, au début, seulement comme auditeur[1].

En 1847, elle épouse Fernando García Carrasco, avocat et écrivain, et les deux époux collaborent à La Iberia. Son premier livre fut le roman Historia de un corazón, et en 1851 il publia Fábulas en verso. Veuve en 1855, elle se retira à Potes (Santander) avec ses fils, puis en Galice. Proches des idées de Karl Krause et de ses disciples en Espagne, comme l'influent Francisco Giner de los Ríos, ses critiques de l'injustice sociale de son temps (notamment contre la marginalisation des femmes, la condition de travail et le système pénitentiaire), la fondation d'un réformisme social d'origine catholique, sont vite connues.

En 1862, elle publia son Manuel du Visiteur de Prisonnier, traduit dans presque toutes les langues européennes. En 1864, elle est nommée Visiteuse générale des prisons pour femmes. Concepcion a collaboré avec Fernando de Castro à l'Athénée Artistique et Littéraire des Dames, précédent d'initiatives ultérieures en faveur de l'éducation des femmes comme moyen de réaliser l'égalité des droits. Elle développe une intense activité philanthropique : elle fonde le Patronato de los Diez, la Constructora Benéfica et le journal La Voz de la Caridad (1870), secrétaire de la Croix-Rouge de Madrid, directrice d'un hôpital de campagne pendant la troisième guerre Carliste...

Parallèlement, elle a produit un vaste ouvrage écrit, dans lequel elle a réfléchi à des propositions telles que la légitimité d'une guerre juste pour la défense des droits de l'homme (Essai sur les droits des personnes), l'orientation du système pénal vers la rééducation des délinquants (Le visiteur du détenu) ou l'intervention de l'État en faveur des défavorisés (Charité, philanthropie et charité). En tant que pénaliste, Concepcion a proposé une fonction éducative du système pénitentiaire qui réformerait le délinquant plutôt que de le punir, suivant les idées du réformateur du droit pénal Pedro Dorado Montero.

Sa famille

À l'université, Concepción Arenal rencontre l'homme qui sera ensuite son mari. En 1848, elle se marie avec Fernando García Carrasco, homme capable de comprendre et d'accepter l'attitude combative de Concepción devant les injustices de son époque.

Concepción Arenal avait vingt-huit ans et son conjoint quarante. Fernando García Carrasco était avocat, journaliste et libéral. Le couple a plusieurs fils, mais ils meurent à un âge précoce. Seul leur restera un fils, Fernando García Arenal, qui sera ingénieur de Chemins, Canaux et Ports, une carrière progressiste en cette époque (1875). Les conjoints gagnent leur vie en écrivant pour le journal La Iberia, où Fernando arrive à être éditorialiste et rédacteur. En Fernando García meurt, et Concepción Arenal décide de partir pour Oviedo et postérieurement à Ports, capitale de la vallée de Liébana.

Vocation féministe

Concepción Arenal luttait contre l'ignorance et voulait un enseignement gratuit et obligatoire pour les hommes et les femmes. En effet, elle est la première femme à avoir pu étudier dans une université, déguisée en homme. Concepción va démontrer que l'infériorité supposée de la femme est absurde et comment elle peut porter préjudice à la société ; elle reflète donc l'idée que la taille du cerveau de la femme est inférieure à celle de l'homme, l'éléphant a un gros cerveau mais n'en est pas plus intelligent.

Projection activiste

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Ses dernières années

Notes et références

  1. « Concepción ARENAL Y PONTE », sur Dictionnaire universel des créatrices (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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