Bataille de Turckheim

Cet article est une ébauche concernant l'Alsace et un conflit armé.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir De Turckheim.

Bataille de Turckeim
Description de cette image, également commentée ci-après
La marche de Turenne avant la bataille.
Informations générales
Date
Lieu Turckheim, Alsace
Issue Victoire française décisive
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Électorat de Brandebourg
Commandants
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon Frédéric Guillaume Ier de Brandebourg
Forces en présence
30 000 hommes 50 000 hommes :

30 000 hommes

20 000 hommes
Pertes
1 000 morts et blessés 3 000 prisonniers

Guerre de Hollande

Batailles

  • Groenlo (06-1672)
  • Solebay (06-1672)
  • Nimègue (07-1672)
  • Groningue (07-1672)
  • Saint-Lothain (02-1673)
  • Schooneveld (1re) (06-1673)
  • Maastricht (06-1673)
  • Schooneveld (2de) (06-1673)
  • Texel (08-1673)
  • Bonn (11-1673)
  • Arcey (01-1674)
  • Pesmes (02-1674)
  • Gray (02-1674)
  • Scey-sur-Saône (03-1674)
  • Chariez (03-1674)
  • Vesoul (03-1674)
  • Arbois (03-1674)
  • Orgelet (03-1674)
  • Besançon (04-1674)
  • Dole (05-1674)
  • Sinsheim (06-1674)
  • Salins (06-1674)
  • Belle-Île (06-1674)
  • Lure (07-1674)
  • Faucogney (07-1674)
  • Sainte-Anne (07-1674)
  • Fort-Royal (07-1674)
  • Seneffe (08-1674)
  • Entzheim (10-1674)
  • Mulhouse (12-1674)
  • Turckheim (01-1675)
  • Stromboli (02-1675)
  • Fehrbellin (06-1675)
  • Salzbach
  • Consarbrück
  • Alicudi
  • Agosta
  • Palerme
  • Maastricht
  • Philippsburg
  • Valenciennes
  • Cambrai
  • Saint-Omer
  • Tobago
  • La Peene (Cassel)
  • Ypres
  • Rheinfelden (07-1678)
  • Saint-Denis
Données clés
Coordonnées 48° 05′ 14″ nord, 7° 16′ 52″ est
Géolocalisation sur la carte : Alsace
(Voir situation sur carte : Alsace)
Bataille de Turckeim
Bataille de Turckeim
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Turckeim
Bataille de Turckeim

modifier Consultez la documentation du modèle

La bataille de Turckheim oppose le Frédéric-Guillaume, électeur de Brandebourg commandant une armée austro-brandebourgeoise, au maréchal de Turenne, commandant une armée française, à Turckheim, en Alsace.

La bataille

La stratégie adoptée par Turenne surprend l'ennemi, en l'attaquant depuis les Vosges. Après avoir pris des informations sur la situation de l'ennemi pendant plusieurs semaines, Turenne fait passer son armée par la montagne pour descendre sur Turckheim.

En 1672, Turenne a plus de 60 ans — et se trouve au faîte de ses honneurs — le roi l’a promu maréchal général des camps et armées du roi, colonel général de la cavalerie légère, gouverneur du Limousin et ministre d’État. Il reprend pourtant du service lors de la guerre de Hollande.

À l’automne 1674, les 30 000 Impériaux, rejoints par 20 000 Brandebourgeois, passent le Rhin et établissent leurs quartiers en Alsace sous le commandement du grand électeur, Frédéric-Guillaume de Brandebourg.

Turenne ne compte que 30 000 hommes, dont le régiment des Gardes françaises.

L’hiver marque traditionnellement la trêve des combats. Mais Turenne ne veut pas en tenir compte : il nourrit le projet de passer les Vosges pour fondre sur les campements adverses. Un mois entier est nécessaire pour réaliser ce plan.

Turenne s’occupe personnellement de son application, après avoir organisé la reconnaissance et l’amélioration des chemins qui coupent le massif montagneux.

Il réussit là son plus beau succès, infligeant une défaite cuisante à l'ennemi, au prix d'un combat relativement peu meurtrier (300 Brandebourgeois tués). Il dévaste également la ville de Haguenau.

Références

Bibliographie

  • Charles Gérard, La bataille de Turckheim (5 janvier 1675), Colmar, Eugène Barth libraire, , 131 p. (lire en ligne)
  • icône décorative Portail du royaume de France
  • icône décorative Portail de la France du Grand Siècle
  • icône décorative Portail de l’histoire militaire
  • icône décorative Portail du Haut-Rhin