Anicet Le Pors

Anicet Le Pors
Illustration.
Anicet Le Pors en 2020.
Fonctions
Conseiller général des Hauts-de-Seine

(13 ans et 5 jours)
Élection 17 mars 1985
Réélection 29 mars 1992
Circonscription Canton de Nanterre-Sud-Est
Prédécesseur Canton créé
Successeur Nadine Garcia
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives

(1 an, 3 mois et 23 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Gouvernement Mauroy III
Prédécesseur Lui-même (ministre délégué)
Successeur Jean Le Garrec
Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives

(1 an, 8 mois et 27 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Gouvernement Mauroy II
Prédécesseur Catherine Lalumière (secrétaire d'État)
Successeur Lui-même (secrétaire d'État)
Sénateur français

(3 ans, 9 mois et 28 jours)
Élection 25 septembre 1977
Circonscription Hauts-de-Seine
Groupe politique COM
Successeur Monique Midy
Biographie
Date de naissance (93 ans)
Lieu de naissance Paris 13e (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique PCF (1958-1994)
Syndicat CFTC
CGT
Diplômé de École nationale de la météorologie
Profession Ingénieur, économiste et conseiller d'État
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Anicet Le Pors, né le dans le 13e arrondissement de Paris, est un homme politique et conseiller d'État français.

Ingénieur de la Météorologie nationale et économiste de formation, Anicet Le Pors est docteur d'État en sciences économiques et diplômé du Centre d’étude des programmes économiques[1].

Il est l'un des quatre ministres communistes des deuxième et troisième gouvernements de Pierre Mauroy de 1981 à 1984. Détenteur du portefeuille de la Fonction publique et des Réformes administratives, il engage une réforme comprenant un nouveau statut des fonctionnaires, tendant à unifier les trois fonctions publiques (d'État, territoriale et hospitalière) et privilégiant l'accès aux emplois publics par la voie du concours. Il est conseiller d’État honoraire.

Biographie

Carrière professionnelle

Ancien élève de l'École nationale de la météorologie, promotion 1950[2], sa vie professionnelle débute en 1953 : ingénieur à la Météorologie nationale à Marrakech, puis à Casablanca, de 1957 à 1965, il effectue l’essentiel de sa carrière au service central de la Météorologie, quai Branly à Paris.

En 1953, il adhère à la CFTC, puis en 1955 prend sa carte à la CGT. En 1960, il représente l'Organisation météorologique mondiale (OMM) à Léopoldville (ex-Congo belge).

De 1965 à 1977, il est chargé de mission à la direction de la prévision du ministère de l’Économie et des Finances, chef du bureau de l’Industrie et en 1975 et 1976, chef de la mission interministérielle Immigration et développement économique et social (La Documentation française). En 1976 et 1977, il est chargé de cours à l’Université de Paris XIII, puis de 1978 à 1980, chargé de cours à l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC).

En 1985, il est nommé Conseiller d’État, membre de la section du contentieux et de la section des travaux publics. Il le reste jusqu'en 2000.

Carrière politique

De 1953 à 1954, il est membre de Jeune République avant d’adhérer en 1958 au Parti communiste français (PCF) au lendemain du référendum du 28 septembre 1958. Pendant son séjour au Maroc, il milite au sein du mouvement Conscience française favorable à l'indépendance.

Élu au comité central du PCF en 1979, il en démissionne en 1993 et quitte le PCF en 1994. Il participe en 1990 au mouvement « Refondation » tendant à la transformation du Parti communiste français. Il se présente aux élections européennes de 1994 sur la liste « L'autre politique ». Cette liste conduite par Jean-Pierre Chevènement, Gisèle Halimi et Anicet Le Pors, se réclame de l'opposition de gauche au traité de Maastricht. Elle obtient 2,54 % (494 986 voix).

Mandats politiques

En 1977, il est élu sénateur des Hauts-de-Seine (Groupe Communiste). Membre de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation, il prend part activement au travail de la commission d'enquête sur le naufrage de l’Amoco Cadiz en 1978[3].

Le , il est nommé ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives, délégué auprès du Premier ministre. Il quitte le gouvernement le . En 1985, il est élu conseiller général des Hauts-de-Seine, élu dans le canton de Nanterre-Sud-Est. Réélu en 1992, il ne se représente pas en 1998.

Fonctions gouvernementales

Anicet Le Pors est Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives du gouvernement Pierre Mauroy II (du au ), puis Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives du gouvernement Pierre Mauroy III (du au ).

Engagé dans la protection juridique contre les discriminations des personnes LGBT, il donne en 1983 son nom à la loi portant droits et obligations des fonctionnaires supprime les notions de « bonne moralité »[4] et de « bonnes mœurs » du statut général des fonctionnaires[5].

Autres fonctions officielles et missions

De 2000 à 2013, il est président de section à la Cour nationale du droit d'asile[6], anciennement Commission des recours des réfugiés[7], où selon l'hebdomadaire Télérama il est « surnommé «Annulator» car il annule fréquemment les refus de l'OFPRA »[8].

Travaux actuels

Depuis plusieurs années, Anicet Le Pors mène des réflexions sur les questions du service public[9] et la Fonction publique[10], des collectivités locales[11],[12], institutionnelles[13], la laïcité et sur le droit d’asile[14].

En 2017, Il annonce qu'il votera blanc au second tour de l'élection présidentielle de 2017 estimant qu'Emmanuel Macron constitue : « le produit politique fabriqué par les efforts combinés de l’oligarchie financière, du MEDEF, des gouvernements Hollande, de la technostructure administrative, des opportunistes de tous bords, de la totalité des médias »[15].

Activités associatives

Anicet Le Pors est adhérent de nombreuses associations très variées. C’est ce qu’il dénomme son « génome de citoyenneté ».

Il est pendant de longues années membre de l'Institut français des sciences administratives[16] association reconnue d'utilité publique dont l'objectif est de promouvoir les sciences administratives en France et le modèle français de droit administratif à l'étranger.

De 1990 à 1995, il est vice-président de l'association française des juristes démocrates.

Il est membre du conseil d’administration de l’Association des membres du Conseil d'État de 2002 à 2011.

De 2011 à 2013, il est président de l’Association française des juges de l’asile (AFJA)[17],[18].

Il est également membre du Comité scientifique du Service social d’aide aux émigrants (SSAÉ), du Comité de soutien de l’Association Primo Levi[19], de Handicap International[20], du Secours populaire français[21] et de l’Institut International des Droits de l'Homme[22].

Par ailleurs, il est membre de l’association des amis de la Commune de Paris (1871)[23], de l’Association des amis de l’Institut François-Mitterrand[24], de l’Institut du Tout-Monde[25] et de ATTAC[26].

Il est Président d’honneur de l’Union des sociétés bretonnes de l’Ile de France (USBIF)[27] et membre de la présidence d’honneur de l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC)[28].

Enfin, il est membre de l’Association des anciens de la météorologie[29], du Cercle généalogique du Finistère[30] et de la Société des amis du Louvre[31].

Distinctions

Ouvrages et publications

Publications d’Anicet Le Pors

  • Nationalisations démocratiques et réformes de structures, sous le pseudonyme d’Alexis Cousin, Hors série d’Économie et politique, 1968.
  • Les Transferts État-industrie en France et dans les pays occidentaux, La Documentation française, 1976.
  • Immigration et développement économique et social (Rapport officiel de la mission interministérielle de rationalisation des choix budgétaires concernant l’immigration), La Documentation française, 1976.
  • Les Béquilles du capital, Éditions du Seuil, 1977 (ISBN 2-02-004707-1).
  • Marianne à l’encan, stratégie du déclin et autogestion nationale, Éditions sociales, 1980 (ISBN 2-209-05384-6).
  • Contradictions (entretien avec Jean-Marie Colombani), Éditions Messidor, 1984 (ISBN 2-209-05643-8).
  • L’État efficace, Éditions Robert Laffont, Collection « Franc-Parler », 1985 (ISBN 2-221-04621-8).
  • Pendant la mue le serpent est aveugle, chronique d’une différence, Éditions Albin Michel, 1993 (ISBN 2-226-06735-3).
  • Le Nouvel Âge de la citoyenneté, Éditions de l'Atelier, 1997 (ISBN 2-7082-3264-9). La seconde partie de ce livre comprend des contributions de Laurent Fabius, Robert Hue et Philippe Séguin.
  • Éloge de l'échec, Le Temps des Cerises, 2001 (ISBN 2-84109-285-2).
  • Service Public, Fonction et Justice Administrative, Éditions A.C.I., collection H.A.U.T, 2007. Cette brochure publie l’intervention d’Anicet Le Pors lors d’un séminaire sur la fonction publique et la justice administrative à Vientiane, Laos du au . Elle est préfacée par le ministre de la justice du Laos et par l’ambassadeur de France. La particularité de ce livre est que l’intervention d’Anicet Le Pors est traduite en Lao.
  • Juge de l'asile, Michel Houdiard Editeur, collection Le sens du droit, 2010 (ISBN 978-2-35692-023-2)[33].
Présentation Les Racines et les Rêves à l’Assemblée nationale en mai 2010.
  • Les Racines et les Rêves (entretien avec Jean-François Bège), Éditions Le Télégramme, 2010 (ISBN 978-2-84833-242-0)[34],[35],[36].
  • La Citoyenneté, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2011 (4e éd.) (ISBN 978-2-13-058534-3).
  • Le Droit d'asile, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2011 (4e éd.) (ISBN 978-2-13-059011-8).
  • Regards sur la Vie de François Le Pors & de Gabrielle Croguennec, , Édition privée hors commerce[37]

Dans ce livre, qui répond à un souci de mémoire, Anicet Le Pors raconte la vie de ses parents, François Le Pors et Gabrielle Croguennec.

  • Moments d'histoire de la Fonction publique, , Édition privée hors commerce[38]

Pour marquer l'anniversaire du 70e anniversaire du statut général des fonctionnaires, Anicet Le Pors s'interroge sur les pratiques et les mentalités de 2016 et trace des perspectives pour le futur de la Fonction publique.

Publications avec la collaboration ou une contribution d'Anicet Le Pors

  • Les Entreprises publiques (en collaboration, sous la direction de Henri Sègre), Éditions sociales, 1975 (ISBN 2-209-05162-2).
  • Changer l’économie, trois clefs et un calendrier (en collaboration), Éditions sociales, 1977 (ISBN 2-209-05267-X)

Entretiens de Louisette Blanquart, journaliste à L'Humanité avec Anicet Le Pors, Paul Boccara, Claude Quin et Philippe Herzog. L’entretien d’Anicet Le Pors est intitulé « Une gestion démocratique et des nationalisations ».

  • L’Appropriation sociale (en collaboration), Éditions Syllepse et Fondation Copernic, 2002 (ISBN 2-913165-84-2).
  • Quelle VIe République, (contribution) Le Temps des cerises, 2007 (ISBN 2-84109-161-9). Contribution d’Anicet Le Pors à côté de celles de François Hollande (PS) ; Nicole Borvo (PCF) ; Jean-Luc Mélenchon (PS - PRS) ; Christian Picquet (LCR); Arlette Laguiller (LO); José Bové (La Charte antilibérale), Georges Séguy (militant syndical), Roland Weyl (avocat) et Roger Bordier (écrivain).
  • Les Lois Auroux, 25 ans après (1982-2007) : où en est la démocratie participative ?, Presses universitaires de Rennes[39], 2008. (ISBN 978-2-7535-0581-0). Sous la direction de Jacques Le Goff en collaboration avec Anicet Le Pors et Jean Auroux.
  • La Déontologie des cadres publics pour un service public responsable, ouvrage collectif sous la direction de Jacky Simon, , Collection « Profession cadre service public » (ISBN 978-2-240-03327-7). Ce recueil publie la contribution d'Anicet Le Pors intitulée La déontologie des fonctionnaires : le plein exercice de leur citoyenneté[40],[41].
  • L'Aviation civile, une administration dans Paris 1919-2009 sous la direction de Pierre Lauroua. 2012, Mission mémoire de l'aviation civile (hors commerce). Ce livre contient deux contributions d'Anicet Le Pors Un météo au tournant des années 1950-1960 et La question du statut.
  • La Fonction publique du XXIe siècle, coécrit avec Gérard Aschieri, , Éditions de l'Atelier (ISBN 978-2-7082-4298-2). Après un rappel historique et juridique, Anicet Le Pors et Gérard Aschieri proposent leur vision de la fonction publique française pour le XXIe siècle[42],[43],[44],[45]

Publications préfacées par Anicet Le Pors

  • 72 jours qui changèrent la cité – La Commune de Paris dans l’histoire des services publics de René Bidouze, Le Temps des cerises, 2001 (ISBN 2-84109-267-4).
  • C’était un temps déraisonnable de Jean Fabre, Le Temps des cerises, 2006 (ISBN 2-84109-632-7).
  • Fonctionnaire, quelle idée !, Éditions Syllepse, collection Nouveaux Regards, 2009 (ISBN 978-2-84950-210-5).
  • Rapport sur l'état des services, Éditions des Équateurs, coll. « Documents », 2024 (ISBN 978-2-38284-707-7).

Publication postfacée par Anicet Le Pors

  • Administration portes ouvertes : la bureaucratie en question. Livre blanc sur la campagne gouvernementale de l'automne 1983, La Documentation française, 1984 (ISBN 2-11-001256-0).

Publication sur Anicet Le Pors

Philippe Lefait, journaliste à France 2, dans son livre Quatre ministres et puis s’en vont… Éditions de l'Atelier, 1995, (ISBN 2-7082-3105-7), revient sur l'itinéraire d'Anicet Le Pors et des 3 autres ministres communistes de 1981 à 1984 Charles Fiterman, Jack Ralite et Marcel Rigout pendant la période ministérielle et celle qui l'a suivie.

Notes et références

  1. Site du Centre d’étude des programmes économiques.
  2. « L'ENM fête ses 100 ans | Météo-France », sur meteofrance.fr (consulté le ).
  3. « proposition de résolution tendant à la création d'une Commission d’enquête parlementaire sur les circonstances dans lesquelles a eu lieu l’échouement de l’Amoco-Cadiz et ses conséquences pour la population et la région concernée », sur senat.fr.
  4. Article 16 de l'ordonnance no 59-244 du relative au statut général des fonctionnaires.
  5. Loi no 83-634 du portant droits et obligations des fonctionnaires. Loi dite loi Le Pors.
  6. Site de la Cour Nationale du Droit d’Asile.
  7. « Arrêté du 31 octobre 2000 portant nomination de présidents de section à la commission de recours des réfugiés », Légifrance.
  8. Télérama 26 mars 2014 p. 49.
  9. Émission sur France-culture de l’Union rationaliste sur Le démantèlement du Service public 23 mars 2008 (durée : 18 minutes).
  10. Quel avenir pour le statut et les fonctionnaires ? Face à face Le Pors - Sauvadet la gazette.fr - 15 décembre 2014.
  11. Vidéo sur Dailymotion - colloque du CIDEFE, collectivité, quel sera ton avenir ? - 29 octobre 2009 (durée : 27 minutes).
  12. Vidéo sur Dailymotion - colloque du CIDEFE, collectivité, quel sera ton avenir ? - 29 octobre 2009 (durée : 18 minutes).
  13. Agora de L'Humanité 30 janvier 2016.
  14. Nos frontières doivent protéger les demandeurs d'asile, pas les exclure Interview sur le site de l'Humanité.fr - 15 décembre 2014 (durée : 13 minutes).
  15. « Emmanuel Macron : cet homme est dangereux », sur Le Monde (consulté le ).
  16. Site de l'Institut français des sciences administratives.
  17. Communiqué de presse de l’AFJA.
  18. Les juges de l’asile s’organisent - L'Humanité, 29 juin 2011.
  19. Organigramme de l'Association Primo Levi.
  20. Site de Handicap International.
  21. Site du Secours populaire français.
  22. Site de l’Institut International des Droits de l'Homme.
  23. Site de l’Association des Amis de la Commune de Paris.
  24. Site de l’Association des amis de l’Institut François Mitterrand.
  25. Site de l’Institut du Tout-Monde.
  26. Site de ATTAC France.
  27. Site de l’Union des sociétés bretonnes de l’Ile de France.
  28. Site de l’Association républicaine des anciens combattants.
  29. Site de l’Association des anciens de la météorologie.
  30. Site du cercle généalogique du Finistère.
  31. Site de la Société des amis du Louvre.
  32. Décret du 13 juillet 2016.
  33. Vidéo sur You Tube – 5 questions à Anicet Le Pors, Librairies dialogues.fr – Brest 7 mai 2010 (durée : 6 minutes)].
  34. Analyse de Jacques Fournier, haut fonctionnaire, ancien secrétaire général du gouvernement.
  35. Emission sur France-culture de l’Union rationaliste sur Les racines et les rêves 27 juin 2010 (durée : 18 minutes).
  36. Critique de Libération du 12 août 2010.
  37. Téléchargeable sur le site d'Anicet Le Pors.
  38. Consultable sur le site d'Anicet Le Pors.
  39. Site des Presses Universitaires de Rennes.
  40. Téléchargeable sur le site d'Anicet Le Pors.
  41. Présentation du recueil sur le site de l'École supérieure de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
  42. La fonction publique du XXIe siècle Site des Éditions de l'Atelier.
  43. ,LaGazette.fr 14 janvier 2015.
  44. L'Humanité.fr 23 janvier 2015.
  45. Présentation du livre sur BFM-TV, émission La parole aux auteurs, 6 février 2015.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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    • « Maitron »
    • Sénat
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    • Persée
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    • Deutsche Biographie
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v · m
Gouvernement Pierre Mauroy II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique (2) : Joseph Franceschi

Pierre Mauroy
Premier ministre
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Transports Charles Fiterman, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie
puis Industrie et Recherche (1)
Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Solidarité nationale
Nicole Questiaux (dém) (1) puis Pierre Bérégovoy (1)
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées, puis suspendu (2), puis réactivé (3) : Joseph Franceschi puis Daniel Benoist (3)
Secrétaire d'État chargé des Immigrés : François Autain
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot (dém) (3) puis Christian Nucci (3)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : Georges Lemoine
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale Alain Savary
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
puis min. remplacé (1)
Pierre Dreyfus (dém) (1)
Ministre délégué chargé de l'Énergie, puis délégué auprès du ministre de l'Industrie et de la Recherche (1) : Edmond Hervé
Commerce et Artisanat André Delelis
Culture Jack Lang
Travail Ministre du Travail, puis ministre délégué aux Affaires sociales, chargé du Travail (1) : Jean Auroux
Santé Jack Ralite
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Urbanisme et Logement Roger Quilliot
Environnement Michel Crépeau
Mer Louis Le Pensec
Communication Georges Fillioud
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Consommation Catherine Lalumière
Formation professionnelle Marcel Rigout
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Ministre délégué chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Ministre délégué chargé de l'Emploi (1) : Jean Le Garrec (1)
Secrétaire d'État chargé de l'Extension du secteur public, puis supprimé (1) : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
( MAUROY I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY III )
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy III ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Économie, Finances et Budget
Jacques Delors
Secrétaire d'État chargé du Budget : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Catherine Lalumière

Pierre Mauroy
Premier ministre
Affaires sociales et Solidarité nationale
Pierre Bérégovoy
Ministre délégué chargé de l'Emploi : Jack Ralite
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé de la Famille, de la Population et des Travailleurs immigrés : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Daniel Benoist
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Georges Lemoine
Transports
Charles Fiterman
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes, puis supprimé (2) : André Chandernagor (dém) (2)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Affaires européennes (3) Roland Dumas (3), puis porte-parole du Gouvernement (4)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : François Autain (dém) (1) puis Jean Gatel (1)
Secrétaire d'État chargé des Anciens combattants : Jean Laurain
Agriculture
Michel Rocard
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt : René Souchon
Industrie et Recherche
Laurent Fabius
Ministre délégué chargé des PTT : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Jean Auroux
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État : Roger-Gérard Schwartzenberg
Commerce extérieur et Tourisme
Édith Cresson
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : Roland Carraz
Urbanisme et Logement Roger Quilliot (dém) (1) puis Paul Quilès (1)
Commerce et Artisanat Michel Crépeau
Formation professionnelle Marcel Rigout
Culture Ministre délégué : Jack Lang
Temps libre, Jeunesse et Sports Ministre délégué : Edwige Avice
Porte-parole du Gouvernement, puis supprimé (4) Secrétaire d'État : Max Gallo (dém) (4)
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication  : Georges Fillioud
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Qualité de la vie  : Huguette Bouchardeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
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  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
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