Amédée de Broglie

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Pour les autres membres de la famille, voir Maison de Broglie.

Amédée de Broglie
Victor-Amédée-Marie de Broglie (Flavien-Emmanuel Chabanne, 1827)
Fonction
Député de l'Orne
-
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Château de RânesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, officierVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Maison de BroglieVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Victor-François de BroglieVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
François de Broglie (d)
Victor de Broglie
Maurice de BroglieVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Maréchal de campVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Blason

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Victor-Amédée-Marie, prince de Broglie, est un militaire et homme politique français né à Broglie (Eure) le et mort au château de Rânes (Orne) le .

Biographie

Dernier des enfants de Victor-François de Broglie (1718-1804), 2e duc de Broglie, lieutenant-général des armées du Roi, maréchal de France, et de Louise Crozat de Thiers, sa seconde épouse, Amédée de Broglie est baptisé plus d'un an après sa naissance, le à Paris, paroisse Saint Sulpice [1].

Il est d'abord destiné à l'Église, mais la Révolution française le voit émigrer en Allemagne avec sa famille. Il s'enrôle dans l'armée des princes, dans le « régiment des cocardes blanches », commandé par son père.

Après la mort de son frère en 1794, il devient colonel de ce régiment. Il fait campagne en 1796 et 1797 dans l'armée des alliés, reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis en 1799.

Nommé gentilhomme d'honneur du duc d'Angoulême, il est promu maréchal de camp à l'occasion du mariage de ce prince en 1799.

Il rentre en France sous le Consulat, puis se marie en 1801.

En 1813, il refuse le commandement d'un régiment de gardes d'honneur que lui offrait Napoléon Ier.

À la Première Restauration, il est nommé inspecteur de la cavalerie. Retiré dans l'Orne pendant les Cent-Jours, il est chargé, après la Seconde Restauration, de licencier les fédérés de Normandie.

Le , le collège électoral du département de l'Orne l'élit député[2]. Il prend place dans les rangs de la droite modérée.

Réélu le [3], il est un soutien inébranlable du gouvernement. Aux élections du , il est battu dans le 3e arrondissement électoral de l'Orne (Argentan)[4] et quitte définitivement la vie politique.

Il est fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit lors de la dernière promotion, le .

Admis à la retraite comme maréchal de camp le , il se retire dans son château de Rânes.

Mariage et descendance

Il épouse à Versailles le 20 novembre 1801 Geneviève de Montreuil (Neuilly le Vendin, 18 octobre 1774 - 22 juillet 1839), fille de Charles Claude Olivier de Montreuil, baron de Montreuil, et de Marie Louise Victoire d'Argouges. Restée fille unique, elle lui apporte notamment le château de Rânes, où ils habiteront ensemble. Dont une fille :

Notes et références

  1. Bernard de Larquier Rochefort, Dictionnaire de Broglie et du Vaisseau "La Victoire", Sans lieu, l'auteur, , 528 p., p. 81.
  2. 137 voix sur 189 votants et 255 inscrits
  3. 551 voix sur 834 votants et 1 387 inscrits
  4. 54 voix contre 101 à M. Legonidec

Voir aussi

Bibliographie

Liens internes

Liens externes

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