Église Saint-André de Saint-André-de-Bâgé

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Église Saint-André de Saint-André-de-Bâgé
Vue de l'église.
Présentation
Type
ÉgliseVoir et modifier les données sur Wikidata
Diocèse
Dédicataire
Saint André
Style
roman
Construction
XIIe siècle
Religion
CatholicismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Classé MH ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Ain
Commune
Coordonnées
46° 18′ 09″ N, 4° 55′ 26″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Ain
(Voir situation sur carte : Ain)
Géolocalisation sur la carte : Bâgé-le-Châtel
(Voir situation sur carte : Bâgé-le-Châtel)

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L'église Saint-André de Saint-André-de-Bâgé est un ancien édifice catholique situé à Saint-André-de-Bâgé, dans le département français de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Présentation

Plan de l'église.

Cette église romane date du XIIe siècle et fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1]. La construction de cet édifice a été voulue par les sires de Bâgé, plus précisément Ulrich Ier qui décida son édification[2] et en fit don à l'abbaye Saint-Philibert de Tournus (1074).

Son rôle était d'accueillir les sépultures des Sires de Bâgé. Le dernier descendant Guy, père de Sybille, y fut inhumé en 1268. Néanmoins, plus aucune trace ne subsiste de ces sépultures. On trouve toutefois plusieurs autres pierres tombales encore visibles. Certaines portent des inscriptions gothiques et une se singularise par son épitaphe circulaire.

Cette église se termine par une abside voûtée en cul-de-four, ajourée de trois larges baies en plein cintre. Cette abside a son pourtour décoré d'une exceptionnelle galerie d'arcatures.

Philippe Boutry cite le clocher de l'église comme le seul ayant échappé au vandalisme décrété par Antoine-Louis Albitte et exécuté par les sans-culottes du département de l'Ain qui, en février 1794, ont rasé tous les clochers du département, « symboles par trop voyants de fanatisme ». Il est ainsi représentatif de ce que furent les clochers romans en pierre d'Arbigny, Boissey, Chevroux ou encore Saint-Bénigne[3].

Cette église n'est plus actuellement affectée au culte[4].

Bibliographie

  • Raymond Oursel, Nous avons visité l'église Saint-André de Bâgé, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 55 (automne 1983), pp. 3-6.

Références

  1. Notice no PA00116541, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Histoire de Saint-André-de-Bâgé », sur ccpaysdebage.fr (consulté le )
  3. Philippe Boutry, Prêtres et paroisses au pays du Curé d'Ars, Les éditions du Cerf, 1986.
  4. « Eglise de Saint-André-de-Bâgé », sur Patrimoine[s] de l'Ain (consulté le )

Voir aussi

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Article connexe

Liens externes

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    • Clochers de France
    • GCatholic.org
    • Observatoire du patrimoine religieux
  • Ressources relatives à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
    • Structurae
v · m
Ain
Ardèche
  • aucun
Drôme
Isère
Loire
Rhône
En 1840, la Savoie et la Haute-Savoie appartiennent au Royaume de Sardaigne.
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